Sondage : oui à la voiture connectée, mais non à l'autonome !
Impossible aujourd’hui de ne pas entendre parler de voiture connectée ou autonome. Mode ou tendance de fond, difficile de savoir si cela correspond à une véritable attente de la part des clients. Pour essayer d’y voir plus clair, voici les résultats d’un sondage sur la perception des Français de l'automobiles connectée et de la voiture autonome.
Réalisée en novembre dernier par la société Dekra, auprès d’un panel de plus de 1 000 personnes, cette enquête révèle que la majorité des personnes interrogées (64 %) préféreraient acheter une voiture connectée, notamment les plus jeunes (18-24 ans) qui sont 74 % à se dire prêts à investir dans ce type de véhicules. 80 % des sondés déclarent que les voitures connectées offrent plus de divertissements pour les passagers (92 % chez les 18-24 ans). Mais même si le divertissement a la cote, il n’est pas prioritaire lors de l’achat. Ainsi, seulement 28 % des personnes souhaiteraient disposer obligatoirement du Wifi, 20 % d’un système audio perfectionné et 12 % d’un assistant à commande vocale.
A l'inverse, parmi les principaux types d’équipements souhaités ressortent en majorité des équipements d’aides à la conduite et améliorant la sécurité, tels qu’un GPS (64 %), une caméra de recul (61 %) ou encore des dispositifs de sécurité avancée, comme un appel des secours en cas d'accident (50 %), un avertisseur d'obstacles (47 %), des indicateurs de maintenance pour alerter de l'état du véhicule (46 %) et des indicateurs d'aide à la conduite (37 %). Les Français déclarent ainsi à 73 % que les voitures connectées permettent de mieux contrôler l’état du véhicule et améliorent la sécurité routière (63 %).
Cela étant, les conducteurs tricolores estiment que les voitures connectées présentent davantage de risques de dysfonctionnement que les voitures classiques (81 %). Ils sont par ailleurs 94 % à les penser plus chers à l’achat. Et seulement 19 % sont prêts à payer plus pour un véhicule avec beaucoup d’accessoires connectés, un chiffre qui monte à 31 % chez les 18-24 ans.
Si les conducteurs tricolores aiment la technologie, ils ne sont en revanche pas prêts à passer le cap de la voiture autonome. Ainsi, plus de la moitié des sondés (58 %) déclarent ne pas encore être disposés à tenter l'expérience à bord d’une voiture autonome et même un quart (26 %) y est farouchement opposée. Ce manque de confiance concerne plus particulièrement les femmes et les personnes âgées de 50 ans et plus. Enfin, même si beaucoup de constructeurs vantent les bienfaits de l’autonomie, beaucoup de Français pensent que ces voitures pourraient susciter des contraintes plus importantes en termes d’entretien.
En somme, si les Français disent oui à la technologie, ils préfèrent clairement garder le contrôle de leur voiture. La généralisation des véhicules autonomes n’est donc pas encore pour aujourd'hui, et probablement pas pour demain.
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