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Stellantis entre rumeurs de succession et retours d'anciens

Dans Economie / Politique / Personnalités

Michel Holtz

L'INFO DU JOUR - Les supputations pour le remplacement de Carlos Tavares vont bon train et certains médias n'hésitent pas à livrer des noms, aussitôt démentis par Stellantis. En revanche, le petit groupe qui s'est formé autour de John Elkann pour gérer la galaxie est connu et, en son sein, un revenant : Richard Palmer.

Stellantis entre rumeurs de succession et retours d'anciens
Richard Palmer a quitté Stellantis et y revient. Crédit photo : JEFF KOWALSKY/EFE/Newscom/MaxPPP

La succession de Carlos Tavares, et la réorganisation nécessaire du groupe prend des allures de foire mondiale à la rumeur ou chacun avance sa shortlist de candidats. Une foire dans laquelle Stellantis ne souffle mot. Sauf quand un média annonce un nom, qui, promis juré sera le prochain patron de la galaxie. Dans ce cas, le groupe dégaine son démenti.

Mais il n’y a pas que des fake news autour des manœuvres actuelles du groupe. Car au sein du conseil restreint réuni autour de John Elkann pour gérer les affaires courantes et trouver un successeur, la table se remplit et des noms sont avérés, avec, parfois, de curieux retours d’ex-cadres en disgrâce. 

14,8 millions d’indemnités et un retour au bercail au bout d’un an

C’est ainsi que Richard Palmer vient d’être bombardé « conseiller spécial » auprès de John Elkann. On ne pourra pas lui reprocher d’être novice et de découvrir la maison, ce qui lui évitera un parcours d’intégration. Car Palmer était, jusqu’à l’an passé, le directeur financier de Stellantis.

C’est lui qui était à la manœuvre pour le rapprochement entre PSA et FCA pour former la nouvelle entité. C’est lui aussi qui aurait permis, au travers des synergies entre les marques, de permettre au groupe d’économiser 5 milliards d’euros. C’est lui encore que Carlos Tavares a remercié deux ans après cette manœuvre en faisant un geste de grand seigneur : Palmer est parti avec un chèque de 14,8 millions d’euros d’indemnités, de quoi faire passer la douleur d’un licenciement.

Le voilà donc de retour au saint des saints, et au sein des siens, à la droite du père John Elkann qui lui a gardé toute sa confiance. Même si Palmer est anglais, sa carrière entière s’est déroulée chez Fiat, puis chez FCA. Il s’agit, au travers de cette nomination, de marquer l’emprise de l’Italie sur Stellantis. Cette nomination permet, en outre, de d’adresser un tacle au sortant Tavares qui avait osé virer le chouchou de l’héritier Agnelli qui s’était tu au moment de son éviction. Quant à Palmer, il retrouve un poste éminent après avoir encaissé son énorme chèque. Un bénéfice digne d’un directeur financier compétent, du moins en ce qui concerne ses affaires personnelles.

Luca Maestri futur DG de Stellantis : une rumeur infondée pour Stellantis.
Luca Maestri futur DG de Stellantis : une rumeur infondée pour Stellantis.

Mais si le retour de Richard Palmer est acté, celui de Luca Maestri ne l’est pas vraiment. Voilà un garçon annoncé par le Corriere della Sera comme le nouveau DG du groupe et le remplaçant de Carlos Tavares. Sauf que moins d’une heure après que son nom soit avancé par le quotidien italien, il a été démenti par Stellantis.

Le profil idéal

De quoi disqualifier un garçon au CV parfait, même s’il figurait dans la liste des prétendants au trône jusque là. Car il correspond exactement, – selon les termes qu’un DRH pourrait utiliser — au profil recherché. Voilà un homme de 61 ans qui est non seulement de nationalité italienne, qui connaît le marché automobile américain, qui est un as de la finance et qui s’est reconverti dans la tech. Quand on sait l'importance des nouvelles technologies dans l'auto, il a tout ce qu’il faut pour occuper le fauteuil.

Maestri a fait ses études à Rome et à Boston avant de rentrer chez General Motors jusqu’à en devenir le directeur financier. C’est lui qui a supervisé le rapprochement entre GM et Fiat qui a tourné court. Il a ensuite quitté Detroit pour la Silicon Valley ou il a fini par prendre la direction financière d’Apple. En plus, il est libre de toute contrainte depuis le mois d’août dernier. Un candidat rêvé donc. Mais nos confrères italiens l’ont rêvé un peu trop fort.

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