2. Sur la route

Afin de se mettre aux normes concernant les rejets d’émissions de CO2 (Euro 6.2), Ford propose toujours son moteur essence 1.0 Ecoboost de 100 ch et surtout un nouveau bloc diesel 1.5 EcoBlue décliné en 75, 100 et 120 ch. Par rapport à l’ancien TDCi, les frottements du moteur ont été réduits afin d’améliorer les performances et donc réduire la consommation. Les transmissions accouplées sont une boîte manuelle à 6 rapports et une automatique à 8 rapports uniquement disponible avec les Diesel 100 et 120 ch.

Pour cet essai, le modèle L1H1 EcoBlue 100 ch avec la transmission manuelle était proposé avec un lest de 350 kg. Concernant le dynamisme, ce nouveau Connect laisse sur sa faim. L’étagement de la boîte limite fortement les relances à cause de rapports longs. Le conducteur doit ainsi souvent rétrograder pour, par exemple, doubler en toute quiétude. La conséquence s’affiche immédiatement au niveau de la consommation. Lors de notre essai, l’ordinateur de bord indiquait la valeur de 6,4 1/100 km.

Dommage car l’agrément général est plutôt positif. Le couple de 240 Nm apporte une souplesse permettant de repartir facilement dès 1 500 tr/mn. En dessous de ce régime, il faut rétrograder une nouvelle fois mais heureusement le guidage de la boîte est efficace. Concernant le confort, mention spéciale à la fourgonnette américaine qui préserve efficacement le dos des occupants. Les prises de roulis sont aussi parfaitement contenues. Dans la même veine, l’insonorisation se révèle très correcte surtout avec la cloison de séparation. Seuls quelques bruits de roulements et aérodynamiques subsistent.

Pour conclure, Ford met en avant l’arrivée de multiples aides à la conduite en série ou en… option. Désormais, les professionnels peuvent bénéficier d’un limiteur de vitesse intelligent (ajuste automatiquement la vitesse maximum du véhicule par rapport aux vitesses réglementaires), un système de freinage d’urgence anticollision avec détection de piétons, un stabilisateur pour contrer les effets du vent latéral, la reconnaissance des panneaux de signalisation, un système d’alerte de véhicule en approche (idéal pour sortir encore d’un stationnement en bataille car la visibilité avec les parois tôlées est inexistante) ou l’encore une aide au stationnement Active Park Assist qui gère automatiquement les manœuvres de créneau ou en bataille. Seules les pédales d’accélérateur et de frein sont actionnées par le conducteur. Pratique, cette technologie montre tout de même une limite qui a son importance dans les centres-villes surchargés. L’emplacement détecté doit posséder au minimum 60 centimètres à l’avant ET à l’arrière du véhicule pour être viable.

 Dans l’habitacle, le quotidien est facile à vivre. Le siège et le volant réglable permettent de trouver une position de conduite idoine. Mais tout comme à l’extérieur, le constructeur a revu l’intérieur avec notamment un tableau de bord et une console centrale redessinés. Ce changement a permis d’offrir aux utilisateurs un écran tactile de 6 pouces avec le système connecté SYNC 3 (avec Apple CarPlay et Android Auto). L’ergonomie est bien pensée avec plusieurs rangements. Sur le tableau de bord, un large espace a été implanté mais attention aux virages car l’absence de tapis antidérapant peut éjecter les objets posés dedans. La capucine offre une autre solution de rangement mais attention les « trous » interdisent d’y placer autre chose que des documents. Une clé USB ou un stylo peuvent ainsi tomber sur les occupants tranquillement assis en dessous.