2. Sur la route : des philosophies opposées
Sur le papier, les deux motorisations de nos modèles d'essai sont assez proches : d'un côté, le 1,3 litre TCe du Captur est un 4 cylindres turbocompressé offrant 160 chevaux et 270 Nm de couple, tandis que le 1,5 litre TSI du Taigo est également un 4 cylindres turbocompressé, développant 150 chevaux et 250 Nm de couple. La principale différence entre les deux réside dans un système de micro-hybridation sur le Captur, permettant d'économiser en consommation et en émissions de CO2, sans radicalement en changer le comportement à l'usage.
En pratique, les deux modèles offrent un comportement routier assez différent, avec deux philosophies distinctes, mais aussi leurs qualités ainsi que leurs défauts. Plus sage, le Captur fait preuve d'un bon confort, avec un caractère feutré qui se révèle très appréciable en ville : évoluer sur les chaussées dans un état déplorable de la Capitale n'est qu'une formalité, avec ses suspensions douces, une boîte double embrayage plutôt réactive, ainsi qu'un rayon de braquage permettant de faciliter les manœuvres. En dehors des villes, le Captur n'est pas le plus dynamique sur les routes sinueuses, mais offre un comportement sécurisant avec sa direction plus consistante. Sa motorisation dispose de suffisamment de puissance pour un usage polyvalent, mais révèle un tempérament plus aseptisé que son concurrent, malgré une puissance supérieure : cela se ressent légèrement sur le 0 à 100 km/h, effectué en 8,5 secondes pour le Captur contre 8,3 secondes pour son adversaire.
Le Taigo offre quant à lui un typage un peu plus sportif, peut-être au détriment du confort : en effet, ses suspensions sont plus fermes, et les ralentisseurs et autres déformations de la route se font plus présents que sur son rival français, mais c'est le prix à payer pour une conduite plus dynamique. Le Taigo est en effet plus plaisant à mener sur les routes sinueuses, même si, paradoxalement, sa direction est plus légère et quelque peu floue. Sa motorisation est plus pêchue que celle du Captur, avec un couple disponible un peu plus tôt et ce, malgré quelque 10 équidés en moins. Petit bémol toutefois sur sa boîte double embrayage DSG, qui se révèle douce à l'usage, mais qui manque cruellement de réactivité lorsque l'on souhaite relancer rapidement la voiture, dans le cas d'un dépassement par exemple. Une petite impulsion sur le levier de boîte, qui active le mode "S" (sport) de celle-ci, permet toutefois de pallier à ce problème.
Enfin, les deux modèles offrent des prestations homogènes sur autoroute, où leurs motorisations se font plus discrètes grâce à une insonorisation correcte, et où l'on peut vraiment exploiter toute l'étendue de leurs nombreux systèmes d'assistance à la conduite. Concernant la consommation : léger avantage pour le Captur, qui affiche une moyenne de 6,6 litres aux 100 km lors de notre essai, face au Taigo qui s'en sort avec 7,1 litres aux 100 km relevés en moyenne. Pour maîtriser ses consommations de carburant, le bloc TSI 150 du SUV Coupé de Volkswagen bénéficie d’un système de désactivation partielle des cylindres, qui s’active en toute transparence et le fait fonctionner sur seulement deux cylindres lorsque la voiture évolue à vitesse constante et réduite, comme c’est le cas en ville par exemple.
Sur la route | Renault Captur TCe 160 - Initiale Paris | Volkswagen Taigo TSI 150 - R-Line |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,1 /20 | 14,7 /20 |
Sécurité | Renault Captur TCe 160 - Initiale Paris | Volkswagen Taigo TSI 150 - R-Line |
---|---|---|
Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14,4 /20 |
Photos (44)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération