2. Sur la route : la Série 4 assure partout, mais n’excelle pas autant qu’espéré
Sur le papier, A5 40 TDI et Série 420d se battent à armes égales. Un quatre-cylindre diesel doté d’une micro-hybridation (190 ch chez BMW, 204 ch chez Audi) permettant de recharger une petite batterie et ainsi donner un petit boost à l’accélération. Dans les deux cas, ce système – totalement transparent – permet un fonctionnement particulièrement discret du Stop&Start. Une bonne chose pour ces gros diesels. En revanche, elles s’éloignent par leur architecture. Si elles existent toutes deux en version quatre roues motrices, nous avons ici à faire à une pure propulsion face à une traction. En bonne béhème, la Série 4 envoie tout à l’arrière, et démontre un réel savoir-faire sur la route. Très agile et efficace, la BMW déploie tout son savoir-faire de GT confortable et bien élevée. Moteur discret, position de conduite impeccable, confort soigné… La bavaroise est dans son rôle.
En augmentant le rythme (sans oublier au passage de configurer le véhicule sur le mode Sport), le bilan se dégrade légèrement. Si la direction très directe et précise convint, elle reste muette et même sa bonne consistance ne parvient pas à communiquer grand-chose sur l’état de la chaussée. Côté suspensions, préférez les routes bien lisses. L’amortissement manque parfois franchement de maintien pour annihiler les mouvements verticaux du train arrière. Rien d’inquiétant, mais plutôt frustrant. D’autant plus que son architecture de propulsion ne la distingue réellement de sa rivale qu’aux limites. Mais nul intérêt d’aller jusque-là avec ces versions diesel.
Paradoxalement, l’A5 affiche un comportement si ce n’est plus dynamique, du moins plus homogène. Toujours très agréable à mener, efficace et rassurante partout, l’Audi assure. Moins fun, plus rivée au sol (surtout l’arrière), l’A5 sait tout de même procurer un réel agrément de conduite. Ses 14 ch supplémentaires ne font pas la différence, et c’est même l’inverse : la meilleure sprinteuse, c’est bien la BMW. Reste quelques petits détails agaçant chez l’une et l’autre. Comme une pédale de frein difficile à doser dans la Série 4, un râle de mazout plus présent à bord de l’A5, ou, pour les deux, des trépidations permanentes dues aux énormes jantes de ces finitions sportives. Personne n’est parfait.
Sur la route | BMW Série 4 20d M Sport | Audi A5 40 TDI S Line |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 16,4 /20 | 14,9 /20 |
Sécurité | BMW Série 4 20d M Sport | Audi A5 40 TDI S Line |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14,4 /20 |
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