2. Citroën C4X (2023) - Sur la route : le confort plutôt que le plaisir
Même si les légendaires suspensions hydropneumatiques font partie d’un passé désormais lointain, les productions modernes de Citroën veillent à privilégier le confort de roulage sur le reste. La C4X ne fait pas exception à la règle avec un amortissement onctueux malgré la présence en série de jantes de 18 pouces et un système toujours dépourvu de pilotage électronique. N’imaginez pas non plus le raffinement d’une limousine, même si les amortisseurs à butées hydrauliques progressives font de leur mieux pour effacer avec discrétion les plus grosses imperfections de la chaussée. Rançon de cette philosophie de mise au point, le comportement dynamique n’a rien d’amusant malgré un bon niveau d’efficacité. Surtout, la voiture ne profite pas d’une mécanique incitant à la conduite sportive.
Disponible avec un petit bloc essence de 100 chevaux, un diesel de 130 chevaux et un moteur électrique de 136 chevaux (il s’agit de l’ancien groupe motopropulseur de la Peugeot e-208 et non pas de la nouvelle mécanique des e-308, Opel Mokka Electric et autres Jeep Avenger), la C4X s’équipe du bloc essence 1,2 litre Puretech de 130 chevaux sur notre modèle d’essai (accouplé de série à la boîte automatique).
Les performances se situent à un niveau très suffisant mais la transmission EAT8 inflige parfois des à-coups à baisse vitesse, tout en offrant une réactivité moyenne en conduite disons « dynamique ». La légèreté de la direction et le typage du châssis ne présentent rien d’amusant alors que l’ordinateur de bord affichait une consommation de 8 litres aux 100 kilomètres pendant notre parcours d’essai, vorace en énergie notamment lors du tournage de la vidéo imposant de nombreux passages sur une jolie route de campagne, ce qui laisse imaginer qu’il sera possible de se rapprocher des 7 litres aux 100 kilomètres en utilisation mixte normale.
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