2. Sur la route : un nouveau Qashqai transfiguré 

En repartant d’une feuille blanche, le nouveau Qashqai se devait de nous faire forte impression une fois à son volant. Et le nippon tient ses promesses. Nouvelle plateforme avec essieu arrière multi-bras, direction au feeling repensé, confort et maintient de caisse rehaussés… Dès les premiers tours de roues, cette nouvelle génération fait rapidement oublier l’ancienne. Sans atteindre les meilleurs élèves du genre (Peugeot 3008, Opel Grandland, Mazda CX-5), le nouveau Qashqai offre un bilan dynamique des plus satisfaisants.

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Son train avant est plus précis, sa direction plus directe, et son train arrière imperturbable rassure. Bien aidé par un moteur discret, mais un peu creux aux bas régimes, lui-même suppléé par une transmission CVT qui simule les rapports de vitesse, le Qashqai profite d’une chaîne de traction efficace, à défaut d’être très performante. On aurait aimé plus de punch aux allures moyennes, mais la douceur de fonctionnement a déjà de quoi satisfaire. Par ailleurs, sa micro-hybridation a l’avantage de faire fonctionner le Stop&Start de manière totalement transparente, à défaut d’apporter un vrai boost à l’accélération. Enfin, évitez d’opter pour les jantes de 20 pouces, celles-ci imposant des trépidations permanentes, même quand la route semble lisse…

De son côté, le Volkswagen Tiguan n’a jamais fait du dynamisme une priorité. Et cette version R-Line au châssis raffermi ne change pas réellement la donne. C’est même plutôt l’inverse : le confort en pâtit, sans pourtant redynamiser ce SUV plutôt tranquille. Son train avant n’est pas le plus réactif et sa direction manque parfois de précision. Malmené, il dévoile un roulis important et perd en précision. Heureusement, il peut compter sur un 1.5 TSI 150 ch suffisamment performant et presque sobre (moins de 8l/100 km, soit 0,5 de plus que le Qashqai), et une transmission DSG douce et efficace.