2. Sur la route : une Mégane plus homogène

Du côté de la mécanique, la Mégane E-Tech EV est commercialisée avec deux motorisations 130 ch ou 220 ch. C’est cette dernière que nous avons aujourd’hui. Elle affronte un MG 4 disponible avec un seul moteur de 204 ch. Côté batterie, la MG est alimentée par une batterie nickel-manganèse-cobalt de 64 kWh contre une lithium -ion de 60 kWh pour la Mégane. Il existe donc des spécificités au niveau des fiches techniques, mais aussi des performances avec un 0 à 100 km/h abattu en 7,4 s pour la Mégane et 7,9 s pour la MG.

Mais au-delà des chiffres, sur route, c’est surtout le tempérament des deux berlines qui fait la différence. Où la MG nous a surpris lors de son premier essai avec son dynamisme, la Mégane E-Tech fait parler son homogénéité. La française est ainsi nettement mieux insonorisée que sa rivale, que ce soit des bruits de roulement ou des bruits d’air. Il en résulte que la Mégane E est plus silencieuse et donc plus agréable sur route.  À cela s’ajoute aussi une direction plus consistante qui distille aussi plus d’informations que celle de la MG, plus légère. La Mégane offre par ailleurs un meilleur compromis confort/dynamisme, qui reste tout de même une bonne surprise dans ce domaine.

Pour l’autonomie, les deux font jeu presque égal. 454 km pour le Mégane et 435 km pour la MG. En conditions réelles, nous avons relevé toutefois des écarts. Ainsi, comptez une moyenne de 18,5 kWh/100 km pour la Mégane contre une minimum de 20 kW pour la MG4, ce qui signifie des autonomies réelles respectives très proches de 324 et 320 km. La Mégane consomme moins mais sa batterie est plus petite. Tout l'inverse de la MG. 

En matière de recharge, la Mégane jouit d’un léger avantage puisque dans sa déclinaison EV60 Super charge, elle est munie d'un chargeur embarqué supportant des charges en courant alternatif de 22 kW alors que la MG se contente de 11 kW. En courant continu, les deux acceptent des charges de 135 kW.