2. Sur route: à couteaux tirés
Nous avons à faire ici à ce qui se fait de mieux dans la catégorie. Mazda a fait du plaisir de conduite une de ses spécificités. Quant à l’Opel, il repose sur le châssis de la référence du segement qu’est le Peugeot 3008.
Malgré son gabarit, le CX-5 reste étonnant d’agilité, avec un train avant vif et obéissant et un roulis très bien contenu. Son moteur plus imposant permet une large plage d’utilisation du couple (420 Nm) et les reprise s’avèrent toniques. Pour ne rien gâcher à ce bilan dynamique, le confort est également de très bon niveau, malgré les jantes de 19 pouces montées sur notre véhicule d’essai. Dommage, la boîte auto à 6 rapports un peu datée manque de rapidité et le diesel, discret à vitesse stabilisée, gronde à la moindre accélération, surtout en ville.
De son côté, le Grandland X fait entrer Opel dans le cercle restreint des virtuoses de la route. Direction précise, train avant accrocheur, stabilité sans faille, aucun modèle au Blitz n’avait pu jusqu’alors se vanter d’un tel plaisir de conduite. Si la boîte automatique se montre plus réactive, elle est en revanche, plus hésitante à choisir un rapport, heurtant la conduite notamment sur route vallonnée. Là encore, et même si le ressenti au volant des deux voitures est différent, difficile de départager ces deux excellents SUV dans ce domaine.
Classement sur route
1er ex aequo : Mazda CX-5 & Opel Grandland X
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