2. Sur route : double jeu
Avec ce physique très expressif et ces tarifs salés, on aurait pensé avoir affaire à des motorisations démesurées. C’est tout le contraire. Au lancement le GLC Coupé ne sera proposé qu’avec des 4 cylindres (essence et diesel) dont les puissances s’échelonnent de 170 et 211 ch. N’ayez crainte, une version AMG équipée d’un V6 bi-turbo de 367 ch fera son apparition dans quelques mois. Elle sera même suivie d’une très intéressante variante hybride rechargeable, 350e dotée d'une autonomie en 100% électrique de 34 km.
Nous avons pris les rênes de l’unique moteur essence, le 250, pour cet essai. Il affiche 211 ch sur le banc et est associé d’emblée à une performante boîte automatique à 9 rapports et une transmission intégrale 4Matic. Un mariage qui fonctionne bien puisque, d’une part c’est le plus puissant de la gamme, mais aussi le plus léger (1 785 kg). Les performances et les consommations en profitent naturellement avec un 0 à 100 km/h avalé en 7,3 s et une consommation moyenne de 10,3 l/100 km relevée sur notre parcours dans la vallée d’Aoste. Dommage qu’il soit soumis à un malus de 2 200 € (170 g de CO2/km). S’il donne du répondant le 4 cylindres est surtout mis en valeur par la BVA9 qui enchaîne les rapports à rythme soutenu et de manière fluide. Le GLC Coupé peut aussi bien se montrer doux comme un agneau en ville que féroce sur routes secondaires. Dans tous les cas vous apprécierez ses accélérations viriles mais feutrées.
Ce gros véhicule est naturellement plus à l’aise sur autoroute où il fait merveille, transportant ses passagers dans un silence et un confort assez proches de ce que propose une berline. Pour apprécier pleinement le GLC on vous recommandera d’investir les 1 150 € réclamés par Mercedes pour s’offrir les services de la suspension « Dynamic Body Control », qui gère chaque roue individuellement selon le mode de conduite sélectionné (Confort, Sport et Sport+). Moins chère que la suspension pneumatique (Air Body Control : 2 230 €), elle est toute aussi efficace.
Le GLC coupé bénéficie d’un correcteur d’assiette qui fait virer l’auto à plat en courbe. La tenue de route est sûre et plus dynamique qu’au volant d'un GLC classique notamment grâce au centre de gravité abaissé. Aidé en prime par la transmission intégrale et une armada d’équipements de sécurité active, il devient alors impossible de le faire décrocher de la route. Le poids reste l’ennemi numéro 1 et le SUV ne fait pas de miracle en matière d’agilité. Les courbes serrées sont négociées avec moins d’aisance et un léger sous-virage mais dans l’ensemble il tire son épingle du jeu. On lui reprochera surtout le manque d’endurance du système de freinage notamment sur routes de montagne.
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