2. Sur route : du très haut niveau
Aujourd’hui à l’essai, les versions les plus vendues en France, à savoir deux 4 cylindres diesels affichant 200 ch pour la Classe C et 190 ch pour la BMW Série 3. Les deux sont équipés d’une hybridation légère de 48 v, alimentée par une petite batterie additionnelle, permettant de soulager le moteur thermique dans les phases énergivores. Chez Mercedes, il offre un boost de 20 ch, chez BMW de 11 ch et dispose en plus d’un mode roue libre. Mais le principal intérêt de ce dispositif est d’abaisser les consommations et les émissions de CO2. Les résultats sont au rendez-vous car les deux modèles échappent au malus écologique et revendiquent une consommation moyenne proche des 5 l/100 km comme nous avons pu le constater durant notre essai avec une moyenne de 5,1 l/100 km pour la Classe C et 4,9 l/100 km pour la BMW Série 3 sur le même parcours. Un constat terrible, à l’heure ou le diesel est chassé des villes. Pour les rouleurs, à l’heure actuelle sur le marché, il n’y a pas plus sobre à l’usage.
Sur le papier, les deux moteurs sont proches en matière de performances. Toutefois l’agrément diffère. Le 4 cylindres de Mercedes s’avère bien moins docile en ville que son concurrent. Il est trop sonore et la lenteur du stop & start pénalise l’agrément dans la conduite en accordéon. Hors des villes, les deux fournissent suffisamment de couple pour obtenir des accélérations et des reprises amplement suffisantes pour nos routes.
Le comportement des deux allemandes est celui que l’on est en droit d’attendre quand on investit plus de 50 000 €. Il est très élevé chez l’une comme chez l’autre. La Classe C renforce une fois de plus son niveau de confort avec une insonorisation 4 étoiles et un amortissement à la fois souple et garant d’un bon maintien. BMW propose à peu de choses près la même chose avec en prime un dynamisme plus présent garanti par une direction consistante et un train avant plus incisif. Son freinage est aussi plus efficace et facile à doser que celui de la Classe C qui réclame un temps d’adaptation pour gérer la course de la pédale. Dans les deux cas le niveau de sécurité est maximum et les aides à la conduite très nombreuses sur ces versions d’essai. Au final, la Série 3 remporte la partie dynamique.
Sur la route | Mercedes Classe C 220d Avantgardeline BVA9 | BMW Serie 3 20d Luxury BVA8 |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,1 /20 | 15,6 /20 |
Sécurité | Mercedes Classe C 220d Avantgardeline BVA9 | BMW Serie 3 20d Luxury BVA8 |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 15,2 /20 |
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