2. Sur route : plus puissant, moins gourmand
La palette de motorisations a été entièrement revue pour se conformer aux nouvelles normes. Les 4 cylindres essence adoptent une hybridation légère et les diesels un système de dépollution SCR qui fonctionne avec un additif Adblue. Résultat, des puissances en hausse et des consommations en baisse. L’offre sur le marché français s’articulera autour des versions essence 200 (197 ch) et 300 (258 ch) proposées d’office en 4 roues motrices et avec la boîte automatique à 9 rapports. Le diesel aura droit à trois variantes, 200d (163 ch) 220d (194 ch) et 300 d (245 ch). Seul le plus petit moteur sera disponible en traction.
Les mécaniques essence « électrifiées » diffèrent légèrement de ce que propose la concurrence. Ici un alterno-démarreur stocke de l’énergie dans une petite batterie annexe qui la restitue selon les besoins. Ainsi une fonction «Boost» est présente pour fournir des accélérations plus musclées, un mode « croisière» pour abaisser au maximum la consommation de carburant à grande vitesse et enfin un mode « récupération d’énergie » qui vient comme son nom l’indique recharger plus rapidement cette petite batterie. En somme, vous ne roulerez jamais en tout électrique mais pas non plus en 100% thermique.
Cette électrification poussée n’empêche malheureusement pas les GLC 200 et 300 (161 g de CO2/km) d’écoper d’un malus de 3 000 €. Elle présente toutefois l’avantage d’abaisser les consommations avec par exemple une moyenne encourageante de 8,2 l/100 km relevée durant notre brève prise en mains du 300 esence.
Pour sa part, le diesel 300d peut compter sur son couple XXL (500 Nm) pour faire oublier les presque 2 tonnes du GLC. Il est parfaitement épaulé par la boîte automatique 9 G-Tronic qui égraine les rapports sans l’ombre d’un à-coup et avec une vélocité très plaisante. A la pompe, les passages seront aussi davantage espacés avec une moyenne de 7,3 l/100 km relevée durant notre essai, ce qui s’avère un excellent score pour un SUV de 245 ch.
Le GLC n’est pas connu pour être le plus dynamique du marché mais comme l’un des plus confortables. L’insonorisation est très soignée, aucun doute, c’est un excellent voyageur. Mercedes lui donne davantage de peps avec la possibilité de bénéficier d'un train roulant actif, le dynamic body control, qui gère la dureté de l’amortissement en fonction de la situation de conduite. Une caméra analyse la route et pilote chaque roue individuellement. Enfin, rappelons que le GLC est équipé de 4 roues motrices, et d’un Pack Offroad pour les plus aventuriers.
Ce restyage est aussi l'occasion de mettre à jour la liste de ses aides à la conduite avec l’arrivée du changement de voie actif (qui fonctionne sur une route à plusieurs voies, au-dessus de 80 km/h) ou la "conduite autonome" dans les embouteillages sous 60 km/h. Ces technologies s’additionnent à une bonne trentaine d’autres systèmes, si bien qu’à la fin on s’y perd un peu. Le GLC sonne et clignote comme un sapin de Noël au point d’en détourner l’attention du conducteur.
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