Suzuki et Daihatsu vont faire équipe avec Toyota sur plusieurs projets
Suzuki et Daihatsu rejoignent Toyota dans une co-entreprise pour développer notamment des utilitaires électriques mais aussi travailler sur les fameuse "kei", ces mini autos spécifiques au marché japonais.
Sans collaboration, les constructeurs japonais n'arriveront pas à faire face aux défis majeurs de la décennie actuelle. Ou, en tout cas, pas les plus petits. Si Toyota peut encore parier sur une relative indépendance dans le futur, la donne sera différente pour un Suzuki ou un Mazda. Suzuki, justement, rejoint avec Daihatsu la co-entreprise fondée par Toyota et qui compte déjà Isuzu et Hino.
Les axes de travail sont variés, mais surtout concentrés autour de la voiture électrique, de la conduite autonome et, maintenant, des "kei" (grâce à Suzuki et Daihatsu), ces petites autos à la fiscalité avantageuse qui sont surtout la spécificité du Japon. Avec l'avènement de la mobilité électrique, la rentabilité de ces minuscules voitures est évidemment en péril, tout comme celle des petites citadines en Europe. Ce qui, on le rappelle, amène déjà quelques retraits à certains catalogues, comme l'A1 chez Audi.
La co-entreprise, baptisée "Commercial Japan Partnership Technologies Corporation", reste majoritairement détenue par Toyota (60 %). Les 40 % restants étant divisés équitablement entre Suzuki, Daihatsu, Hino et Isuzu.
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