Suzuki Swift Sport hybride : électrifiée pour survivre - Salon de l'auto Caradisiac 2020
La Swift Sport est l’une des dernières GTi accessibles du marché. Pour survivre face à des normes de pollution toujours plus drastiques, la japonaise s’adapte en recevant une hybridation légère. Découverte à l’occasion du premier salon Caradisiac.
C’est la métamorphose pour la petite Swift Sport. Contraint par la réglementation, Suzuki a dû se résoudre à faire baisser les taux de CO2 de sa petite sportive pour échapper à un malus devenu trop important. La Swift Sport est exposée dans le spectaculaire hangar d'Ecausseville qui servait à fabriquer des ballons dirigeables au début du 20e siècle.
Son moteur, le 1.4 turbo essence est désormais associé à un petit moteur électrique et un réseau électrique en 48V. La puissance de la petite sportive japonaise passe de 140 à 130 ch. Le couple, lui, est en légère hausse et passe à 235 Nm, toujours transmis aux roues avant via la boîte manuelle à six rapports. Les amateurs de sportive pas chère vont toutefois être un peu déçus par les nouveaux chiffres : la Swift Sport franchit désormais les 100 km/h, départ arrêté, en 9,1 secondes. C'est une seconde pleine de plus que la Swift Sport 140 ch.
Le système de micro-hybridation comprend une batterie lithium-ion et un alterno-démarreur qui fournit un boost supplémentaire à bas régime, compensant en partie et sur le papier, la baisse de puissance de 140 à 129 ch, mais aussi le surpoids de 50 kg du système. En fonctionnant en 48V, ce système récupère ainsi plus d’énergie lors des phases de freinage et par le même coup il en restitue plus, soit 10 kW, lors des phases d’accélération.
L'arrivée d'une hybridation légère fait tomber la puissance de la Swift Sport de 140 ch à 129 ch.
La Swift Sport marque son pédigrée par des coloris vifs, un bouclier musclé souligné de carbone et un béquet. Des jantes alliage de 17’’ et une double sortie d’échappement complètent sa tenue de sport. A bord, quelques inserts décoratifs, un pédalier alu ainsi qu’une instrumentation spécifique qui mesure les G, les temps au tour et le freinage font leur apparition. La qualité des plastiques est toujours passable, mais l’on se console avec l’arrivée de bons sièges semi-baquet ainsi qu’une grosse quantité d’aides à la conduite comme par exemple la détection des piétons et des obstacles, l’aide au maintien dans la voie et un gros contenu d’équipements de série, ce qui impacte directement le prix par rapport à sa devancière.
L'implantation d'une petite hybridation fait logiquement grimper le prix de la nippone, qui passe de 20 700 à 22 100 €. Une forte hausse qui pourrait aussi s'expliquer par la présence de nouveaux équipements, ce que nous vérifierons lors d'un prochain essai.
Remerciements
Le 1er salon de l'auto Caradisiac n'aurait pu avoir lieu sans le soutien actif de la Communauté d'agglomération du Cotentin et de l'Association des Amis du Hangar à Dirigeables d'Ecausseville. Grand merci à tous ceux qui ont facilité l'accueil de Caradisiac dans le hangar à ballons dirigeables d'Ecausseville, monument historique unique au monde !
Nos plus vifs remerciements au Groupe Prévost qui nous a soutenus dès les premiers jours dans cette aventure qu'a été l'organisation du 1er salon de l'auto Caradisiac. Son expérience a facilité la gestion des flux de livraison de plus de cent voitures dans le Hangar d'Ecausseville, niché en pleine campagne normande !
Photos (10)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération