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Tesla aurait-il triché aux crash-tests ?

Dans Pratique / Sécurité

Cédric Pinatel

Comme Volkswagen avec ses logiciels détectant les tests de pollution, Tesla aurait-il prévu un système permettant d'avantager ses véhicules en situation de crash-tests ? Pour l'instant, personne n'accuse le constructeur américain. Et il pourrait y avoir une explication très simple, loin de toute volonté de frauder.

Tesla aurait-il triché aux crash-tests ?

Les véhicules de la marque Tesla font office de références en matière de sécurité aux crash-tests. Il y a quelques jours, l'EuroNCAP européen évaluait d'ailleurs le nouveau SUV Model Y dans sa dernière cuvée. Et l'Américain vient tout simplement d'obtenir le meilleur résultat jamais enregistré par l'organisme de sécurité, devant toutes les autos des constructeurs européens. En Australie aussi, le Model Y fait des miracles : là-bas, le SUV est désormais le véhicule le plus sûr jamais testé par l'ANCAP, l'organisme local testant la sécurité des nouvelles voitures. Dans ce contexte, la découverte d'un spécialiste en informatique, qui s'est amusé à fouiller dans le code des logiciels des modèles de Tesla, est intrigante.

D'après le « hacker » GreenTheory, les logiciels embarqués de Tesla possèdent en effet des lignes de code marquées « ANCAP », « I VISTA » (du nom de l'organisme de crash-test chinois) ou encore « EuroNCAP ». Ces lignes de code laissent penser que les véhicules de Tesla embarquent des éléments liés à ces procédures de crash-tests. Potentiellement dans le but d'améliorer les réactions des véhicules lorsqu'ils sont testés par les organismes de sécurité ? C'est là toute la question. Alerté sur ce point précis, l'ANCAP a demandé à Tesla des précisions sur l'existence de ces codes spéciaux.

Des Tesla « spécial crash-test »

Le hacker GreenTheory affirme aussi que Tesla envoie à ces organismes des exemplaires spécialement conçus pour être détruits au crash-tests, avec le nom des organismes concernés dans celui des autos. De là à imaginer que Tesla envoie des modèles différents de ceux qu'il vend à ses clients, dans le but d'améliorer spécifiquement leur efficacité aux crash-test, il y a un pas que nous n'oserons évidemment pas franchir sans preuve : il est assez courant que les constructeurs envoient des véhicules spécialement identifiés dans ce genre d'épreuve. Mais cela ne veut pas dire que ces exemplaires-là ont été modifiés pour améliorer les résultats du crash-test. Pour l'instant, personne n'accuse Tesla de triche ou de pratiques frauduleuses. Et il est tout à fait possible que ces codes spéciaux soient simplement des moyens d'adapter les véhicules vendus par Tesla aux normes de sécurité locales (différentes d'une région à l'autre du globe), comme l'évoque justement le hacker dans ses hypothèses. Mais il sera intéressant de connaître les explications du constructeur américain au sujet de ces détails étonnants. Contacté à ce propos, l'EuroNCAP nous précise que "l'équipe de l'organisme est actuellement en contact avec Tesla et a déjà eu plusieurs réunions avec celle du constructeur." L'EuroNCAP doit nous tenir informé de leurs réponses.

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