Le progrès c’est magnifique, mais lorsqu’il est électronique, il n’est pas sans inconvénient. La fiabilité, que l’on appelle dans ce secteur des bugs - ce qui donne, tout de même, l’impression d’un fait moins grave et presque ludique - est parfois prise à défaut, ici comme ailleurs. Les voitures connectées nous en donnent régulièrement la preuve. Avec des situations inquiétantes. Mais il est d’autres domaines où il faut aussi être vigilant. Par exemple, l’e-constat.
Dans une conjoncture marquée par la stupeur et les tremblements du colosse Volkswagen pris dans un scandale d’une triche technique sur le contrôle des émissions qui va lui coûter cher, la nouvelle sonne comme un nouvel avertissement. Un signal de plus pour les valeurs établies de l’automobile de la part des nouveaux émergents qui affirment à nouveau leur intention de venir changer la donne. Démonstration avec ces nouvelles spéculations au sujet de l’arrivée d’Apple.
On ne s’endort pas sur ses lauriers chez BMW. Leader parmi les marques dites premium, le blason bavarois constate aussi que, non seulement la concurrence est rude, mais que l’avenir n’est jamais écrit. Entre une Chine à l’économie ralentie, ce qui ne manque pas de jouer aussi sur le rythme des ventes, et un futur déjà donné à la voiture autonome, il faut s’organiser. Le nouveau président du directoire de BMW Harald Krüger a donc prévenu : la stratégie numérique est à présent une priorité.
La manœuvre est étonnante. La firme anglaise Bentley a publié sur sa chaîne vidéo un spot promotionnel de la Mulsanne entièrement tourné avec un iPhone. Bien entendu, de nombreux accessoires permettent un tel rendu.
Volvo annonce qu'il va mettre à jour son système de communication « Volvo on Call » afin de pouvoir intégrer la liaison avec les montres connectées telles que l'Android Wear ou l'Apple Watch. Il sera ainsi possible de commander plusieurs réglages de son auto à distance et avec sa montre.
Volkswagen suit la vague des montres connectées. La dernière création de la firme de Cupertino vient de recevoir son application dédiée permettant d'accéder à différentes fonctions intéressantes. Activation de la climatisation à distance, localisation du véhicule stationné ou en mouvement et contrôle de l'autonomie restante sont au programme.
On ne sait encore sous quelle forme sortira cette iCar que l'on nous promet à l'horizon 2020, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est traquée sans relâche par la rumeur. Lorsque l'on est un géant comme Apple aux larges et profondes poches remplies de dollars, on n'est pas surpris de voir ses moindres gestes épiés et chacun de ses mots prononcés décortiqués. Pour ceux-ci, ce sont les actionnaires qui alimentent le débat. Récemment, certains d'entre-eux, volontaires pour l'aventure automobile, ont émis l'hypothèse de prendre le contrôle d'une marque existante : Tesla.
Avec l'iCar, Apple va-t-il se brûler les ailes ? On ne sait, mais ce qui est certain c'est que depuis déjà quelques semaines, l'idée seule fait débat. Alors que la pomme n'a encore jamais dévoilé le fruit de sa réflexion sur un modèle de voiture, elle agite pourtant le Landerneau automobile. Voici une nouvelle qui va alimenter encire un peu plus le débat. Elle n'est pas neutre même si elle vient de Suisse, pays où l'enseigne de Cupertino a décidé de protéger son nom dans tout ce qui concerne un véhicule à quatre roues avec un volant.
Il aura suffi que des bruits insistants se répandent sur la toile sur un projet Titan destiné à faire entrer Apple dans la production automobile pour que la concurrence directe de la pomme se mette en batterie. Et ce sont justement les batteries qui seront le fruit du succès de demain dans un marché qui apparaît de plus en plus prometteur. Il n'y a pas si longtemps chimère, la voiture électrique, alimentée par les initiatives publiques et un goût de plus en prononcé des consommateurs, monte en puissance. Il devrait ainsi s'en vendre en 2015 environ 3 fois plus que l’an passé. Pas question, donc, de laisser Apple croquer ce marché. L'incontournable rival Samsung a donc réagi.
Tesla continue d'engager à tour de bras et une bonne partie de ses employés vient d'un autre géant industriel américain, Apple. Le recrutement d'ingénieurs chez Tesla est en revanche bien plus compliqué pour Apple qui aligne pourtant les primes.