Les bonnes nouvelles semblent se succéder dans le groupe automobile français PSA. L’Iran est revenu dans la course économique et favorise les activités du lion chevronné qui lorgne sur les concessions européennes d’une General Motors qui bat en retraite. Une démarche qui porte ses fruits tandis qu’une proposition a été faite au malaisien Proton. Mais ce n’est pas fini. PSA annonce à présent un bond de 79 % de son bénéfice net.
Le groupe automobile français PSA à l’actionnaire de poids chinois et qui perce en Iran va poursuivre son internationalisation en reprenant pied en Inde. C’est du moins ce qu’annonce le quotidien Les Echos en préliminaire d’une conférence de presse que le président du directoire Carlos Tavares tiendra ce mercredi. Le lion retrouverait donc le tigre en espérant faire aussi bien que le compatriote concurrent Renault. Qui se félicite du succès de son modèle Kwid dans ce pays grand comme un continent.
Soutien aux constructeurs français, nombre de salariés travaillant dans le secteur auto, nombre de victimes de la route, nombre de radars, etc.: Caradisiac a enquêté minutieusement de manière objective pour déterminer ce que le Président de la République aura changé dans la vie des automobilistes et de l’industrie auto.
Pendant ce Mondial 2016, Caradisiac interpelle les décideurs de l'automobile et les hommes politiques qui visitent le salon. Nous leur posons les questions simples et directes que vous vous posez, loin des conférences de presse formelles. À eux d'y répondre. Ou d'esquiver ces questions qui fâchent. Après Mathias Müller, PDG du groupe Volkswagen, Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault et le Premier ministre, Manuel Valls, au tour de Carlos Tavares, le patron de PSA Peugeot-Citroën.
C’est un des volets du nouveau plan « Push to pass » d’un groupe automobile PSA qui est « back to the race ». Et, pour le coup, on y pousse pour passer dans des chemins de traverse. Car les constructeurs de voitures Peugeot et Citroën ont pris la mesure de la nouvelle appréhension de leurs produits. Plutôt que de s’entêter dans le cœur de métier, les tricolores ont décidé de prendre l’air en n’allant pas à contre-courant. Qu’on se le dise, ils vont aller ailleurs.
Nos confrères sont dithyrambiques et voient en Carlos Tavarès le sauveur de PSA. Mais à la barre du navire depuis deux ans, il a surtout géré efficacement un plan produit établi par son prédécesseur Philippe Varin. Lequel a également permis à Peugeot-Citroën de se renflouer grâce à l'argent de l'Etat français et du groupe chinois Dongfeng. Résultat : le nouveau patron, à force d'économies, a réussi à repasser dans le vert. En attendant de connaître sa véritable stratégie produit, rendons hommage à son prédécesseur mal-aimé.
Les utilitaires sont très utiles pour un constructeur automobile. Ils génèrent des marges et encouragent des accords qui font tourner des usines. Une équation que le groupe français PSA a parfaitement comprise en s’alliant avec Toyota pour un nouveau produit qui fera tourner à plein l’usine tricolore de Sevelnord. Cette dernière s’est vue mourir il y a seulement trois ans en voyant les monospaces s’évaporer. Elle produira à terme entre 70.000 et 100.000 véhicules par an après en avoir fabriqués 60.800 en 2014.
En visite au salon de l'automobile de Shanghai, en Chine, le patron du groupe automobile PSA Carlos Tavares s'était interrogé sur les réelles intentions de la maire de Paris Anne Hidalgo dans la mise en œuvre de sa politique de circulation dans la capitale. Une démarche à l'ambition affichée d'éradiquer de la circulation les vieux diesels polluants qualifiés de « voiture sale ». Mais pour l'homme d'industrie, il s'agit en fait d'un écran de fumée cachant mal d'une autophobie que l'on voudrait étouffer. Une position qui est venue aux oreilles de la politique qui n'a pas manqué de réagir.