Quelques jours avant l’ouverture du Mondial de l’automobile, Caradisiac a eu l’opportunité de prendre le volant d’un prototype de citadine électrique développée par l’équipementier Valeo. Au programme : 100 km/h, plus de 100 km d’autonomie, et un tarif qui s’établirait autour de 7 500 €.
Les ventes de voitures électriques progressent, mais gare au trompe-l'oeil: si l'Etat ne soutient pas davantage la filière et si les constructeurs ne l'investissent pas davantage, il y a peu de chances que la mobilité dite "propre" se développe à grande échelle.
Nicolas Hulot n'a pas seulement claqué sa démission, mais aussi un vilain bilan de l'évolution de notre planète. Malgré les discours, les annonces et les COP, la situation empire et notamment nos émissions de CO2. Quand la mer monte, n'est-ce pas le moment de rétrograder ? Ou de couper le contact ?
Le remplacement d'Autolib' s'organise rapidement: dès septembre, des Renault Zoé et Twizy seront disponibles en free-floating dans les rues de la capitale.
Si l’automobile tient une place de choix au salon de Val d’Isère, de nombreux engins électriques y sont également à l’honneur : des vélos, des scooters, des motos, auxquels s’ajoutent des engins plus improbables.
Deux expériences de sécurité routière intéressantes viennent de démarrer en France. L'une vise à vérifier que moins de ruraux périront en roulant à 80 km/h. L'autre permettra de savoir combien de citadins peut tuer la trottinette électrique.
Autolib’ sera-t-il bientôt définitivement à plat ? Le torchon brûle entre la mairie de Paris et le groupe Bolloré, la première reprochant au second des coûts démesurés et s'interrogeant sur la pertinence d'un service presque obsolète. Le second réplique en fustigeant la mauvaise gestion des pouvoirs publics.
En janvier 2017, à la suite de la publication de prévisions financières alarmantes, les pouvoirs publics annonçaient le déclenchement d’un rapport d’audit sur les comptes d’Autolib’. En mai 2018, et malgré les demandes réitérées de Caradisiac, le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole refuse toujours de divulguer les conclusions dudit rapport. Un silence pour le moins éloquent.
L'objectif de la mairie de Paris est clair et parfaitement assumé: diminuer drastiquement la place de la voiture au nom de la lutte antipollution. Pour ce faire, les pouvoirs publics emploient la manière forte. Bien trop forte en fait, et pour des résultats peu tangibles.
Depuis les annonces d'interdiction de circulation et de ventes des voitures thermiques, on se casse la tête pour savoir comment faire advenir l'ère de l'auto électrique. Sans jamais se demander si l'auto est vraiment la solution en ville.