Volkswagen continue aux États-Unis à bourse délier pour sortir des millions qui alimentent une somme globale au milliard. Sachant que les comptes ne sont toujours pas arrêtés, la marque allemande n’est pas à la fin de son chemin de croix. Car on ne la fait pas aux Américains, même s’ils sont concessionnaires Volkswagen. La preuve, ils recevront une réparation de 1,13 milliard d'euros.
C’est une bonne nouvelle pour Tesla et aussi une mise au point bienvenue sur ce que l’on peut attendre aujourd’hui de la technologie. À l’impossible, nul n’est tenu, y compris les puces savantes d’un système Autopilot remis à sa bonne place : celle d’une assistance à la conduite et non un quitus pour une conduite autonome. À la lumière d’un accident mortel, l'autorité en charge de la sécurité routière aux États-Unis a dédouané le constructeur pour regretter le manque de réaction de la victime derrière le volant.
C’est le temps des moissons pour le département de la justice américain. Pour éviter un procès pénal ; ledit département propose un plaidé coupable assorti d’une forte amende pour solde de tout compte. Volkswagen a déjà ouvert son carnet de chèques pour épurer le passif du « dieselgate ». C’est maintenant au tout de l’enseigne Takata de délier les cordons de la bourse pour dégonfler enfin l’affaire de ses airbags meurtriers.
Coup de tonnerre dans le groupe automobile Fiat Chrysler. Aux États-Unis, le blason est mis en accusation par l'agence environnementale américaine pour avoir utilisé un logiciel destiné à cacher le dépassement de seuils d'émissions de gaz nocifs. Si les faits étaient avérés, la marque rejoindrait Volkswagen au pilori. En attendant, sa valeur boursière est en net repli.
C’est un discours que l’on pensait remiser définitivement au rayon des souvenirs du siècle dernier que nous servent ces derniers temps les États-Unis. Son futur Président, Donald Trump, a dépoussiéré le protectionnisme, nous rappelle le refrain de la préférence nationale et prend l’automobile à témoin d’une mondialisation qui condamne le concitoyen au chômage. Tout n’est pourtant plus aussi simple. Mais dans une France qui entre en période électorale, le débat s’ouvre. Avec des ralliements étonnants.
Samsung a franchement besoin de redorer son blason après le retentissant échec de son téléphone Galaxy Note 7. Un appareil qui a une fâcheuse tendance à l’auto combustion, dans le meilleur des cas. Tout ça à cause de sa batterie. C’est pourtant encore sur ce thème que l’enseigne veut marquer les esprits, mais pour la voiture cette fois. C’est ce qui s’appelle avoir du courage.
L’annonce fait suite à l’arrestation hier d’un de ses dirigeants par le FBI. Lien de cause à effet ou nom, Volkswagen communique sa bonne composition à verser une pénalité supplémentaire de 4,3 milliards de dollars et à plaider coupable pour mettre un terme à l’enquête pénale sur les moteurs diesel truqués aux États-Unis.
Si le Salon de Las Vegas se veut la manifestation majeure de l'électronique grand public, il est devenu avec le temps le nouveau rendez-vous incontournable de l‘automobile. Ceci dit, sur ce plan, si les puces savantes ont été les vedettes de cette manifestation connue sous le trigramme CES, ce sont aussi les batteries qui ont tenu le haut de l’affiche lorsqu’il s’est agi de parler de voiture. Le tournant semble et bien pris. L’engin de demain ne sera pas seulement autonome. Il sera aussi électrique.
On va finir par croire que la bonne vieille méthode consistant à jouer le protectionnisme et la préférence nationale, que l’on s’était persuadés diluée dans la mondialisation des échanges, est toujours une recette efficace. Il aura suffi au futur Président des États-Unis Donald Trump d’envoyer 140 caractères sur tweeter au sujet des délocalisations des productions automobiles au Mexique pour faire revenir aux États-Unis des milliards d’investissements avec des emplois pour les Américains à la clé. Ford a inauguré le bal suivi par Fiat-Chrysler et voilà qu’a présent Toyota fait ses annonces.
Le constructeur Volkswagen n’en a décidément pas fini avec les États-Unis. Le scandale touchant ses moteurs diesels continue à le poursuivre alors qu’il a déjà bourses déliées dans un volet civil regroupant des plaintes qui vont lui coûter un premier plan d'indemnisation de près de 15 milliards de dollars. Ceci sans compter le milliard de dollars supplémentaire concernant ses moteurs trois litres qui s’ajoutent à ses deux litres originellement incriminés. Cette fois, on monte d’un cran avec des arrestations de dirigeants par le FBI.