C’est une nouvelle bataille judiciaire que vient de perdre Volkswagen dans sa guerre mondiale contre ses clients et ses investisseurs. Un conflit qui a éclaté depuis la révélation en septembre 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur onze millions de ses véhicules permettant de tricher aux tests antipollution. Un scandale qui n’a pas seulement lésé les propriétaires desdites voitures, mais aussi les actionnaires en bourse.
La General Motors et Toyota menacés, Ford en pleine retraite du Mexique, ce n’est rien de dire que l’élection de Donal Trump à la tête des États-Unis va peser sur l’ambiance entre les États-Unis et ses voisins frontaliers. Quant à l’industrie automobile, la voilà prise au piège.
La General Motors a été pointée du doigt et Ford a pris les devants pour éviter les foudres du futur Président des États-Unis. Donald Trump ne prendra ses fonctions que le 20 janvier prochain, mais il rappelle déjà au souvenir des constructeurs automobiles son programme dont une partie fustige l’existence d’un accord de libre-échange avec ses voisins canadiens mais surtout en l’occurrence mexicains. Après les deux marques américaines précitées, c’est maintenant au tour de Toyota d’être sur la sellette.
L'hyper connectivité et la technologie omniprésente peuvent avoir de sacrés avantages. Cet Américain s'est en effet fait volé son auto alors qu'il venait simplement déposer un colis. La police a rapidement retrouvé son véhicule, non pas grâce à une longue enquête, mais simplement par l'utilisation d'une application liée au téléphone, laissé dans l'auto.
C’est un nouveau cas dramatique de l’usage du téléphone au volant qui est ici rappelé. Mais avec un enjeu plus particulier. Alors que, de ce côté-ci de l’Atlantique, on sensibilise le conducteur pour qu’il ait un comportement responsable en s’obligeant à se déconnecter de son appareil, aux États-Unis, on pointe du doigt les fabricants de téléphone et on leur demande de prendre leurs responsabilités. Un inversement des pôles que découvre Apple au Texas.
Le véhicule électrique semble s’imposer de plus en plus dans le paysage automobile de demain, au nom de l’environnement de notre planète à protéger. Une démarche qui s’ancre sur le vieux continent. Mais force est de constater que, pour ce qui est du nouveau monde, il y a un gros travail pédagogique à faire. Un récent sondage montre en effet que 60 % des Américains ignorent tout de ce type de voiture.
L’annonce arrive peu après que le futur Président des États-Unis Donald Trump ait tancé vertement la General Motors sur sa démarche industrielle et commerciale avec le Mexique voisin. Une charge qu’a bien comprise la marque Ford qui annonce renoncer à la construction d’une usine de plus d’un milliard de dollars au même Mexique.
C’est une étude inédite qui est à prendre comme un réel avertissement. Alors que le domaine du transport à la personne est focalisé sur les conflits entre taxis et VTC, ou les luttes internes opposant les mêmes véhicules de transport avec chauffeur avec leur employeur, dans l’ombre on travaille pour mettre tout ce beau monde au chômage. La puissante combinaison entre l’informatique et la voiture autonome éliminera en effet l’équation humaine dans la conduite de la personne.
L’année 2017 ne s’annonce pas simple pour le groupe automobile General Motors. Dans le collimateur de celui qui sera Président des États-Unis le 20 janvier du fait d’un plan social, il est dans la tourmente en Chine, pays où il devra payer une forte amende pour avoir enfreint les règles de la concurrence. Ceci après une tension diplomatique initiée par Donal Trump qui a pris langue avec Taïwan. Et c’est le même élu des Républicains qui promet au constructeur une "une lourde taxe frontalière".
On sait qu’après avoir bu il ne faut pas dépasser un taux d’alcoolémie sous peine d’être en infraction. Demain, sera-t-on verbalisé parce que l’on n’aura pas eu assez d’heures de sommeil ? Le réveil serait dur et une telle mesure ferait le lit d’une descente de mécontents dans la rue. Un cauchemar éveillé qui n’est pas près d’arriver. Cependant, des scientifiques ont démontré qu’un manque de sommeil pouvait être aussi dangereux au volant qu’une consommation abusive d’alcool.