C’est un fait dont l’énormité gêne même si, techniquement et politiquement, les spécialistes et autres protagonistes puiseront des arguments pour vous amadouer. Mais, froidement, la situation est la suivante : Volkswagen a reconnu avoir vicié les tests antipollution de ses voitures au moyen d’un boitier électronique dont le but était de tricher et de tromper. 11 millions de voitures sont mises en cause dont 8,5 millions en Europe. Pourtant, c’est aux États-Unis que la marque déboursera 23 milliards en réparations diverses. De ce côté-ci de l’Atlantique, la comparaison des situations donne un désagréable sentiment d’impunité.
Si Renault a pu se féliciter du succès de ses citadines en Europe, Ford a fait grise mine en découvrant la très mauvaise note de sa Mustang au crash-test Euro NCAP. Pendant ce temps, la mauvaise tendance de la mortalité routière ne s'est pas inversée tandis que la Yaris a obtenu un titre très convoité dans l'Hexagone.
Bruxelles et sa Commission européenne avaient été vivement critiquées lors de l'affaire Volkswagen pour la non prise de décision. Aujourd'hui, Bruxelles publie un rapport dans lequel il est indiqué aux différentes autorités les méthodes pour repérer des logiciels truqueurs lors des tests d'homologation.
Vous l'avez vu, la Volkswagen Golf est encore une fois la meilleure vente européenne en 2016. Toutefois, la compacte allemande n'est pas la star dans chacun des pays de l'Union européenne. Certaines contrées préfèrent des autos japonaises, françaises, ou encore tchèques. Voici un petit tour européen des meilleures ventes.
Il n'y a aucun suspense, la Golf reste l'auto la plus diffusée sur le continent. La deuxième place revient à la Clio, qui coiffe au poteau les Polo et Fiesta. En 2016, les SUV ont atteint de nouveaux records : ils ont représenté plus d'un quart des ventes.
Volkswagen aurait-il dissipé l’écran de fumée cachant des connivences entre le pouvoir politique et les constructeurs automobiles carburant à la fraude sur les émissions polluantes ? Il faut dire que l’énormité de l’existence d’un logiciel truqueur rendant les moteurs diesels vertueux au regard d’une réglementation soucieuse de notre santé ne semble plus être une exception. Mais une règle chez des fabricants de voitures, qui, depuis, sont un à un montrés du doigt pour leurs faux résultats. De quoi se poser des questions.
C'est la troisième année de croissance consécutive. En 2016, 14,6 millions de voitures ont été vendues sur le Vieux Continent. Renault tire son épingle du jeu, avec une belle progression qui lui permet de remonter sur la deuxième marche du podium des constructeurs.
Le « Dieselgate » initié par les logiciels truqueur de Volkswagen continue à produire ses effets nocifs sur l’industrie automobile. Fiat Chrysler ne serait pas très clair, Renault se serait fait capturer son Captur, mais cette fois, c’est Citroën qui se serait fait piquer par son Cactus. Ce modèle intrigue le Joint Research Center (JRC), un laboratoire scientifique rattaché à la Commission européenne. C’est la première fois que la propreté des moteurs du groupe PSA est remise en cause.
La Fiat 124 Spider vient d’être élue voiture gay européenne de l’année. Elle succède à la Mazda MX-5, avec laquelle elle partage sa base technique.
Volkswagen travaille dur pour limiter les dégâts de ses errements à propos d’un logiciel truquer sciemment posé sur ses véhicules diesels pour les rendre vertueux face aux normes antipollution. Une tricherie qui touche 11 millions de ses modèles de par le monde et un scandale qui a abonné le constructeur à la chronique juridique de la planète. Quant au client victime, tout dépend de quel côté de l’Atlantique il est. Aux États-Unis, il est indemnisé, mais en Europe il est ignoré. Peut-être plus pour longtemps, car les Allemands se rebiffent.