Il n’est pas une nouveauté qu’en matière de délinquance, l’Île de France n’est malheureusement pas épargnée. Les malveillants trouvent là matière à s’émanciper et la chose automobile est une cible qui n’est pas oubliée. Il y a peu, on a eu droit à un trafic de carte grise sur des véhicules accidentés remis en circulation sous le sceau d’experts peu recommandables. Aujourd’hui, c’est une fraude au permis de conduire qui a été mise à jour.
L’automobiliste d’aujourd’hui veut que sa voiture soit connectée. Et demain, il confiera volontiers le volant à sa voiture en voie d’être autonome. Une tendance et un goût prononcé qui dépassent les aspirations d’antan abreuvées par une fiche technique à la puissance, à la courbe de couple et à la vitesse de pointe jadis soulignés en caractère gras. On en n’est déjà plus là. Certes, mais les puces savantes ne se dressent pas comme ça. On peut même les corrompre pour accomplir les choses les plus inavouables. Une récente vidéo de gens mal intentionnés l’a démontré. Une conjoncture, un choc des cultures qui inquiète la Gendarmerie Nationale. A tel point qu’en 2015, elle a créé l’Observatoire central des systèmes de transports intelligents (OCSTI). Objectif ? Sensibiliser les constructeurs et équipementiers automobiles aux dangers d’intrusion dans leur technologie embarquée.
On l’appelle le sur-accident et il cause de nombreux tués sur nos routes chaque année. C’est le drame qui s’ajoute à un autre qui vient de se jouer. Et ses conséquences sont souvent plus graves car il touche aussi celles et ceux qui interviennent pour porter secours et constater les premiers faits, parfois anodins. Ainsi pour une simple panne, au cours de ces derniers jours, deux scénarios opposés ont rappelé que ce phénomène n’avait rien d’anodin.
Il est des comportements sur la route qui interpellent. L’année 2016 ne dérogera pas à la règle et l’exercice commence assez fort avec ce cas constaté par les gendarmes sur l’A19. Un conducteur à 190 km/h sur l’autoroute, c’est déjà un cas d’espèce. Qu’il roule à cette allure en étant ivre interpelle. Mais ce n’est pas tout…
Dans une interview au Parisien / Aujourd'hui en France, l'ancien président évoque le recentrage des missions de forces de l'ordre. Qui pourrait selon lui passer par une délégation des contrôles de vitesse aux sociétés d'autoroute... Des propos qui passent mal.
On connaissait les arnaques aux distributeurs de billets. Des machines dévoyées par des délinquants bien outillés et ingénieux qui savent se rendre maîtres de l’appareil sur lequel nous avouez votre code bancaire. Sachez à présent que les mêmes savent aussi obtenir le sésame de votre carte bleue en piratant les distributeurs automatiques de carburant. C’est aussi ça la rançon du progrès.
Voici le retour de la claquette et elle n’est pas contente. Foulée au pied par un code de la route qui autorise une verbalisation qui s’était matérialisée en Haute-Garonne, c'est sous forme de tong qu'elle s'est vengée sur la Côte-d'Azur. Bilan, un accident et deux gendarmes blessés. Comme quoi, sur le sujet, il ne faut pas raisonner comme une pantoufle.
On nous avait prévenus, les forces de l’ordre cet été seront un peu plus impitoyables qu’à l’accoutumée puisqu’il va falloir une bonne fois pour toute se convaincre qu’il faut inverser la tendance inflationniste de la mortalité routière. Il faut donc bien se tenir et sachez qu’il faut aussi bien s’habiller. C’est ce qu’a découvert à ses dépens une automobiliste circulant sur une départementale de Haute-Garonne.
En cette période de l’année, les autoroutes sont des axes pour le moins sensibles. Et pour cause, ils traversent une région de Provence-Alpes-Côte d'Azur particulièrement fréquentée par des automobilistes en transhumance vers le soleil et la grande bleue. Mais avant d’arriver à destination, ces derniers peuvent croiser la trajectoire de bandits de grand chemin qui sévissent nuitamment en faisant croire à un contrôle policier. Un mode opératoire déjà vu en région parisienne. Les margoulins suivent donc le mouvement vers le sud. Un de ceux-là a été interpellé. Il est Croate.
C’est un fait divers qui a un peu plus alerté sur un phénomène qui semble prendre de plus en plus d’ampleur. Avec la crise, les frontières ouvertes et la capacité des délinquants à flairer les secteurs aussi divers que variés susceptibles d’exacerber leur malfaisance et leurs revenus, le marché de l’automobile d’occasion prend des allures de jungle dangereuse où les pièges sont légion. La réglementation et les experts automobiles ont de plus en plus de mal à tenir le milieu. Et ce d’autant moins que certains de ces experts sont eux-mêmes sans scrupules. C’est ce qu’a mis à jour une enquête des Gendarmes de la section de recherches (SR) de Paris qui nous révèle qu’aujourd’hui, des milliers d'autos mal réparées circulent avec l'aval de professionnels complices.