En retard dans le développement des véhicules autonomes, Hyundai pourrait nouer un partenariat avec Google, en avance dans ce domaine.
La voiture autonome a pour vocation de vous amener d’un point à un autre sans que vous vous préoccupiez de la conduite et de la circulation. Pas mal. Mais à présent sachez qu’en plus, elle parle ! Ou tout du moins, elle klaxonne. Un accessoire que les êtres humains se servent parfois comme défouloir. Mais le progrès est là, redonnant ses lettres de noblesse à l’avertisseur.
Les grandes manœuvres pour la voiture autonome se poursuivent afin de mieux dessiner le paysage automobile de demain. Et cela passe par des alliances. Entre Apple et les Allemands, le courant ne semble pas passer, mais entre Américains, on est en connexion. Entre le groupe FCA et Google, on en serait même à préparer une annonce retentissante.
Accrochage entre une Google car et un bus: la vidéo
, mis à jour 31
Après six ans d’existence et de quatre millions de kilomètres parcourus, une Google car est responsable d’un accident de la circulation routière. Il s’agit d’une Lexus RX450h autonome qui, le 14 février dernier, a accroché un bus conduit par un homme. La casse n’est que matérielle. Et au vu des circonstances un nouveau concept est né : l’accident intelligent. Associated press nous livre aujourd'hui la vidéo de l'accident, filmé grâce aux caméras embarquées dans le bus touché par la voiture autonome.
Le tout premier accident "responsable" de la Google car m'a mis de bonne humeur. L'auto-robot n'est pas infaillible. Mais ça ne durera pas. En attendant, prenons tout le plaisir que nous pouvons sur la route.
Vous aimez l’histoire du pachyderme qui a peur de la souris ? Alors vous allez adorer celle de la voiture autonome qui reste tétanisée devant un cycliste. C’est la fable qui circule sur la toile au sujet d’un adepte du vélo qui a croisé le chemin d’une automobile Google en plein test sur une route du Texas qui autorise ce genre de mise au point. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a du travail à faire avant de pouvoir jouir d’un voyage dans sa voiture sans toucher au volant.
On ne sait s’il y a un lien de cause à effet avec l’annonce récente faite par BMW de réorienter sa stratégie vers plus de numérique dans ses véhicules. Ni avec le fait que les trois grands constructeurs allemands se soient approprié l’application cartographique Here de Nokia. Mais disons que la nouvelle relayée par le site aruco.com tombe à un moment où les grandes manœuvres préliminaires à l’enjeu de la voiture autonome semblent battre leur plein. Google Auto LLC est née, ce qui semble annoncer la voiture du moteur de recherche.
On ne s’endort pas sur ses lauriers chez BMW. Leader parmi les marques dites premium, le blason bavarois constate aussi que, non seulement la concurrence est rude, mais que l’avenir n’est jamais écrit. Entre une Chine à l’économie ralentie, ce qui ne manque pas de jouer aussi sur le rythme des ventes, et un futur déjà donné à la voiture autonome, il faut s’organiser. Le nouveau président du directoire de BMW Harald Krüger a donc prévenu : la stratégie numérique est à présent une priorité.
Google ne chôme pas sur le sujet de la voiture autonome et après avoir publié le bilan de 6 ans d'essais et de tests routiers, la firme californienne annonce être prête à lancer son véhicule autonome sur la route. Ne manque plus que l'autorisation de l'État de Californie qui ne devrait pas tarder.
Et si l’Internet des objets, appliqué à l’automobile, était l’une des voies les plus prometteuses d’amélioration de la sécurité routière ? D’après une étude de l’Institut Montaigne, le développement des voitures connectées pourrait réduire les accidents de 20% dans les cinq ans à venir.