Volkswagen continue aux États-Unis à bourse délier pour sortir des millions qui alimentent une somme globale au milliard. Sachant que les comptes ne sont toujours pas arrêtés, la marque allemande n’est pas à la fin de son chemin de croix. Car on ne la fait pas aux Américains, même s’ils sont concessionnaires Volkswagen. La preuve, ils recevront une réparation de 1,13 milliard d'euros.
C’est une bonne nouvelle pour Tesla et aussi une mise au point bienvenue sur ce que l’on peut attendre aujourd’hui de la technologie. À l’impossible, nul n’est tenu, y compris les puces savantes d’un système Autopilot remis à sa bonne place : celle d’une assistance à la conduite et non un quitus pour une conduite autonome. À la lumière d’un accident mortel, l'autorité en charge de la sécurité routière aux États-Unis a dédouané le constructeur pour regretter le manque de réaction de la victime derrière le volant.
On aurait pu penser qu’après la conclusion d'un accord aux États-Unis, Takata s’était donné les moyens de voir le bout du tunnel dans lequel les défauts de ses airbags l’avaient plongé. Le groupe japonais a ainsi plaidé coupable de fraude, et versera une amende d'un milliard de dollars afin d'échapper à un procès pénal. Mais il semblerait que le chemin soit encore long vers la rédemption puisque c’est le dépôt de bilan qui guette à présent.
Si la situation n’était pas aussi grave, Volkswagen pourrait s’amuser d’une situation qui l’oblige encore et toujours à faire face à son action coupable sur les moteurs diesels sortis de ses usines. En ce moment, le groupe est convoqué par des parlementaires, des cours de justice et des enquêteurs qui lui demandent comment il a pu en arriver là. Une série « audition » pourrait donc égayer la gamme. Mais le moment n’est pas à rire. Surtout quand l’ex-patron Martin Winterkorn jure n’avoir jamais rien su d’un trucage qui a créé un nouveau terme : dieselgate.
Se faire retirer le permis de conduire laisse comme un goût de cendre. La perte du document rose peut aussi faire voir rouge et porter à incandescence une colère qui veut tout consumer sur son passage. C’est ce qui s’est passé du côté du Haut-Rhin, où, ce que l'on appelle pudiquement de jeunes hommes ont monté une expédition punitive après un retrait de permis… Contre la Gendarmerie.
C’est le temps des moissons pour le département de la justice américain. Pour éviter un procès pénal ; ledit département propose un plaidé coupable assorti d’une forte amende pour solde de tout compte. Volkswagen a déjà ouvert son carnet de chèques pour épurer le passif du « dieselgate ». C’est maintenant au tout de l’enseigne Takata de délier les cordons de la bourse pour dégonfler enfin l’affaire de ses airbags meurtriers.
Début janvier, nous apprenions qu'un des cadres de Volkswagen aux Etats-Unis était arrêté alors qu'il s'apprêtait à retourner en Europe. Il a depuis été placé en détention provisoire, le juge craignant qu'il ne tente de rejoindre l'Allemagne, d'où il ne serait évidemment pas extradé. Olivier Schmidt risque tout de même la prison à vie.
Coup de tonnerre dans le groupe automobile Fiat Chrysler. Aux États-Unis, le blason est mis en accusation par l'agence environnementale américaine pour avoir utilisé un logiciel destiné à cacher le dépassement de seuils d'émissions de gaz nocifs. Si les faits étaient avérés, la marque rejoindrait Volkswagen au pilori. En attendant, sa valeur boursière est en net repli.
L’annonce fait suite à l’arrestation hier d’un de ses dirigeants par le FBI. Lien de cause à effet ou nom, Volkswagen communique sa bonne composition à verser une pénalité supplémentaire de 4,3 milliards de dollars et à plaider coupable pour mettre un terme à l’enquête pénale sur les moteurs diesel truqués aux États-Unis.
Le constructeur Volkswagen n’en a décidément pas fini avec les États-Unis. Le scandale touchant ses moteurs diesels continue à le poursuivre alors qu’il a déjà bourses déliées dans un volet civil regroupant des plaintes qui vont lui coûter un premier plan d'indemnisation de près de 15 milliards de dollars. Ceci sans compter le milliard de dollars supplémentaire concernant ses moteurs trois litres qui s’ajoutent à ses deux litres originellement incriminés. Cette fois, on monte d’un cran avec des arrestations de dirigeants par le FBI.