Mitsubishi sanctionné au Japon
Mitsubishi fait partie des marques automobiles qui ont été officiellement confondues pour avoir manipulé les résultats de leurs voitures afin de présenter de meilleurs rendements énergétiques. Une vertu face aux émissions polluantes qui s’est avérée spécieuse et au final commercialement désastreuse. Et même politiquement puisque, depuis, la marque aux diamants s’est fait happer par le groupe Renault-Nissan. Une affaire soulevée par le gouvernement japonais lui-même. La justice elle aussi japonaise a présenté sa facture : 3,9 millions d’euros.
On ne rigole pas au Japon avec la tricherie. Peut-être moins qu’ailleurs. Mitsubishi, en tout cas, sert d’exemple pour nous dissuader de penser le contraire. Peu après le dieselgate initié par Volkswagen, Mistsubishi s’est retrouvé dans le collimateur du gouvernement japonais qui lui reprochait toute une série de tests de consommation de carburant biaisés, afin de présenter de meilleurs rendements énergétiques.
Un fait reconnu ainsi par le constructeur : « Mitsubishi a mené des tests de manière incorrecte afin de présenter de meilleurs rendements énergétiques que ceux existants effectivement, les méthodes de test étant différentes de celles requises par la loi japonaise ». Dans la gamme, ce sont les Outlander et les mini-voitures que sont les eK Wagon et eK Space, qui étaient d’abord mises en cause.
Mais d’autres modèles sont ensuite apparus, ce qui a fait plonger les actions du blason. Une situation analysée comme une opportunité d’acquisition par le groupe Renault-Nissan qui racheté 34 % de Mitsubishi, pour un montant de 2,1 milliards d'euros.
Un achat avec cette affaire comprise qui a suivi son cours. Au final, le Gouvernement a condamné la marque au diamant à une amende de 3,9 millions d’euros. A priori, un moindre mal.
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