La baisse du bonus écologique réservée aux voitures électriques neuves se précise pour 2025. Il sera aussi raboté d’autant plus pour les Français les plus riches.
Les règles de l’URSSAF permettant de recharger sa voiture électrique ou hybride gratuitement sur son lieu de travail pourraient ne pas être reconduites en 2025.
L’automobile serait-elle la variable d’ajustement du budget de l’État ? Au vu des dernières dispositions prises ou envisagées par l’exécutif, il y a de quoi se poser la question. Professionnels et particuliers, tout le monde est touché.
Possible sortie des véhicules hybrides rechargeables du cadre du verdissement des flottes et avènement dès 2025 de sanctions financières pour non-respect de la transition écologique, une valse à deux temps, vécue comme une double peine par les gestionnaires de flottes.
Outre un malus écologique qui doit atteindre des sommets en 2027, le gouvernement veut aussi faire payer pour les voitures d’occasion revendues par ceux qui ont réussi à éviter les taxes. Dans leur bon droit ou par des ruses.
Sur les dix premiers mois de l’année, les entreprises françaises dépassent le quota de 20 % de véhicules propre dans le renouvellement de leur parc. Mais ce ne sont pas celles qui en ont l’obligation légale qui sont forcément les plus vertueuses. D’où la crainte des sanctions.
L'INFO DU JOUR. Les mesures anti-auto suscitent la désapprobation d'une majorité des parisiens et révèlent une véritable fracture générationnelle.
L’abandon du système de la prime à la conversion, permettant aux détenteurs d’une vieille voiture thermiques d’avoir droit à une aide fiscale en cas d’achat de voiture électrique neuve, se confirme pour l’année prochaine.
Auditionné par les députés européens en vue de sa nomination au poste de commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, l’eurodéputé français Stéphane Séjourné a détaillé les mesures pour redresser l’industrie européenne et relancer le marché automobile électrique. L’audition d’un bon élève prudent et vague.
L'INFO DU JOUR. Tout juste reconduit dans ses fonctions, le commissaire européen au climat réaffirme la volonté de Bruxelles de tenir le cap fixé jusqu'ici, de façon à préserver une visibilité à long terme pour l'industrie.