Pendant ce Mondial 2016, Caradisiac interpelle les décideurs de l'automobile et les hommes politiques qui visitent le salon. Nous leur posons les questions simples et directes que vous vous posez, loin des conférences de presse formelles. À eux d'y répondre. Ou d'esquiver ces questions qui fâchent. Après Mathias Müller, PDG du groupe Volkswagen, Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault et le Premier ministre, Manuel Valls, au tour de Carlos Tavares, le patron de PSA Peugeot-Citroën.
Il y avait longtemps que nous n'avions pas entendu parler de lui, et pour cause, le gouvernement n'y avait pas touché au début de l'année 2016 : le fameux barème du malus écologique. Celui-ci va évoluer en 2017 avec des seuils de déclenchements plus bas et une taxe maximale qui va passer de 8 000 à 10 000 €.
Cette interdiction de circuler à Paris pour les vieilles voitures et vieilles motos, plus j'y pense, plus ça me choque. Et plus je creuse le sujet, plus ça m'apparaît comme une authentique fumisterie.
En Europe, de plus en plus de pays tentent de tirer sur l'automobile d'une manière ou d'une autre. A Paris, on pense même à ouvrir le périphérique aux piétons et vélos, après avoir rejeté la voiture "ancienne" de la capitale. A Helsinki, on n'échappe pas à la tendance et la municipalité pense à supprimer dès 2025 la possession privée d'une automobile pour les habitants de la capitale finlandaise.
C’est la suite logique d’un panel de vignettes dite « Crit’air ». Un dispositif dont on a la délicatesse de nous dire qu’il n’est pas obligatoire au niveau national, mais qui sera pourtant indispensable pour circuler dans une zone urbaine qui va faire florès : celle dite de circulation restreinte. Un véhicule n’ayant pas de vignette pourra ainsi être sanctionné d’une amende de 3e ou 4e classe selon sa catégorie. Autant dire qu’il faudra y passer.
Lors de sa dernière intervention, la ministre de l’Écologie ne s’est pas contentée de crier haro sur le diesel. Le gas-oil n’est plus en odeur de sainteté et la fiscalité à son endroit va changer, s’ajoutant ainsi à un dispositif qui l’emmure dans une réglementation de plus en plus restrictive. La fin de son règne sur le marché est annoncée, mais la relève arrive.
Sauf à se réveiller d'un coma de plusieurs années, les automobilistes franciliens, et tous ceux amenés à circuler dans Paris un jour (soi quasi-tout le monde…) savent qu'à partir du 1er juillet, la circulation y sera interdite pour tous les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997. Et pour ceux qui voudraient braver cette interdiction, ce sera 35 €…
La pastille écologique, le retour ! Ségolène Royal avait dû par deux fois avaler la pilule d’un report de ce discriminant stigmatisant les véhicules accusés d’être polluants. Mais la ministre ne lâche pas sa pastille qui revient pour une troisième tentative qui semble être la bonne. À partir du 1er juillet prochain, elle sera disponible, gratuite et non obligatoire. Mais ça, ça ne devrait pas trop durer…
C’est la confirmation de la pertinence pour les comptes publics du changement de règles d’un dispositif du bonus-malus destiné à encourager l’acquisition de voitures moins polluantes tout en retirant de la circulation leurs aînées à la vocation écologique bien moindre : selon la Cour des comptes, pour la deuxième fois depuis sa création, les recettes générées par le système de bonus-malus ont été plus importantes que les primes versées aux acheteurs de véhicules propres.
C'est en 2017 que les nouveaux tests de pollution européens RDE (Real Driving Emissions) seront mis en place. Ils seront basés non plus sur des chiffres obtenus en laboratoire par le cycle NEDC mais en conditions réelles et se focalisent sur le NOx, l'oxyde d'azote, principalement émis par les moteurs à combustion et étant à la fois un gaz à effet de serre et provoquant des maladies respiratoires.