La demande de voitures électriques patine, et les constructeurs doivent ré-adapater leur outil de production en conséquence. Cela se traduit aussi par un intérêt croissant pour le thermique hybridé un peu partout dans le monde.
Plus de la moitié des Français se dit fortement gênée par les nuisances sonores extérieures. Quatre personnes sur 10 pensent que cela a des répercussions sur leur santé physique ou psychologique et n’hésitent pas à pointer la circulation automobile comme cause principale de cette gêne.
Une nouvelle réglementation européenne, attendue l'an prochain, va prendre en compte les émissions polluantes réelles des voitures à motorisation hybride rechargeable, avec à la clé une taxation alourdie. De quoi en détourner une grande partie des flottes d'entreprises qui en étaient jusqu'ici friandes.
Depuis quelques années les pics de pollution se multiplient. En hiver, du fait du vent d’Est qui nous ramène les particules du charbon allemand, et en été où la chaleur ambiante fixe littéralement la pollution au-dessus des villes. Résultat : des restrictions de circulation incessantes. Mais qu’en est-il pour les véhicules électriques qui, potentiellement, ne polluent pas ?
Selon un rapport de la Cour européenne des comptes, l'Union, et les constructeurs automobiles risquent de ne pas être prêts pour l"échéance électrique de 2035. Sauf que les sages de Bruxelles s'appuient sur de curieuses affirmations pour établir leur diagnostic. Décryptage.
Ce chiffre émane des données du dernier bilan d’Airparif pour la région Île-de-France. Même s’il court sur une longue période, de 2005 à 2021, la chute est pour le moins marquée.
Après avoir mesuré 600 000 voitures sur l’année 2021, les résultats sont sans équivoque, nos autos consomment 20 % de plus que les chiffres officiels. Ce résultat n’étonne en rien la Commission européenne.
Alors qu'elle devait bannir les véhicules Crit'Air 3 dès la rentrée 2024, la métropole d'Aix-Marseille a décidé de reporter cette mesure. L'idée d'interdire de la circulation plus de 300 000 véhicules, appartenant souvent aux tranches les plus pauvres de la population, ne passe pas.
L'Europe a finalement décidé de ne pas durcir les règles relatives à la pollution des voitures thermiques neuves, mais elle impose de nouvelles limites qui touchent même les autos électriques.
En projet depuis l’arrivée à la Mairie de Bordeaux de l’écologiste Pierre Hurmic (EELV), la gigantesque ombrière solaire au-dessus de la rocade bordelaise pose toujours question. Une première expérimentation visant à étudier la faisabilité de l’installation d’un toit de panneaux photovoltaïques et de sa rentabilité pourrait toutefois débuter dès 2024.