Lors d'un prochain pic de pollution, Lyon mettra en place des restrictions de circulation à l'aide de la vignette Crit'Air, à la place de la circulation alternée.
"Le krach annoncé du diesel", titrait le Parisien lundi dernier. Krach, pas encore, mais les prix ont baissé de 10 à 15 %, les délais de revente s'allongent et on voit mal comment cela va s'arranger. L'épitaphe du diesel est en train de s'écrire : "qui vit par l'écologie meurt par l'écologie".
En cas de pic de pollution, Strasbourg et sa métropole mettront en place des restrictions de circulation en utilisant le système Crit'Air. Les automobilistes du coin doivent vite passer commande s'ils n'ont pas encore leur vignette !
L'objectif de la mairie de Paris est clair et parfaitement assumé: diminuer drastiquement la place de la voiture au nom de la lutte antipollution. Pour ce faire, les pouvoirs publics emploient la manière forte. Bien trop forte en fait, et pour des résultats peu tangibles.
Alors qu'une réglementation plus sévère entrera en vigueur en 2021, la Commission Européenne souhaite que les rejets de CO2 moyens des voitures et utilitaires baissent de 30 % entre 2021 et 2030.
Lyon va mettre en place dans les années à venir des restrictions de circulation. La préfecture du Rhône s'attaquera dans un premier temps aux utilitaires et camions.
La vignette Crit’air, ce n’est pas très cher, mais vouloir la payer encore moins en croyant faire une bonne affaire peut laisser un goût très amer. L’autocollant est fait pour lutter contre la pollution de l’air mais certains ont décidé de polluer la toile d’offres de prime abord alléchante, mais qui s’avèrent être ensuite des asphyxies financières. La preuve…
La Mairie de Paris et la Préfecture de Police réfléchissent à mettre en place un système de contrôle automatique pour verbaliser les conducteurs qui n'ont pas la vignette Crit'Air ou ne respectent pas les restrictions de circulation. Très peu de PV ont été dressés depuis juillet.
La société s’appelle « The Boring Company » et contrairement à ce qu’elle voudrait nous suggérer, avec elle, on ne s’ennuie pas. Sa raison d’être paraît, de prime abord, loufoque : créer des tunnels anti-bouchons pour décongestionner la circulation des grandes villes, voire même relier les cités entre elles. Une idée originale d’un Elon Musk décidément jamais à cours d’initiative. Entre sa marque automobile Tesla et ses ambitions spatiales le faisant même rêver d’une colonisation de la planète mars, l’Américain fait feu de tout bois. Mais c’est du sérieux. La preuve ? Ces tunnels, aux États-Unis, on les creuse !
On lui réduit son champ d’action et dans ce qui lui reste d’espace on lui impose des restrictions de circulation. On veut la bannir des cités, on culpabilise son usage et elle est un sujet de fiscalisation permanent. Vu comme ça, les jours de la voiture sont comptés, d’autant plus que les politiques sont décidés à l’envoyer à la casse. Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. En profondeur, l’automobile reste indispensable. Pire, ce qui se passe actuellement va exacerber une fracture sociale.