La maire de Paris, Anne Hidalgo, en a remis un coup dans le pare-chocs : plus une seule voiture thermique ne sera acceptée dans la capitale en 2030. Ne circuleront plus, outre les bus de la RATP, que des vélos et des voitures électriques. Préparez-vous à rouler en chinoise…
C’est le genre de nouvelle qui ne fait qu’accélérer le courant vers le véhicule électrique. Ce dernier ne pourra véritablement transformer son taux de sympathie parmi les conducteurs en parts de marché et combler les objectifs des politiques mises en place pour son avènement qu’à l’unique condition de voir le problème de l’autonomie résolue. On y travaille chez les fabricants de batteries qui augmentent leurs performances en la matière. Mais il faut aussi des bornes de recharges disponibles partout. Comme les stations-service d’aujourd’hui. Justement, les pétroliers ont décidé de se faire électricien. Ou presque.
Après les voitures à moteur diesel (en 2024), Anne Hidalgo souhaite bannir de la capitale les modèles à moteur essence d'ici 2030, un délai relativement court. Dans douze ans, 80 à 90 % du parc automobile pourrait donc être interdit dans Paris !
Depuis que les primes à la casse sont apparues, c’est toujours la même désolation que constatent les amoureux de l’automobile. Un genre humain qui voit la voiture comme autre chose qu’un outil polluant qui peut aussi se transformer en vache à lait une fois lancée sur une route, où elle est chassée pour en tirer des PV. Ces gens-là considèrent en effet l’automobile comme un concentré d’émotions symbole d’une époque qu’il faut préserver. Mais ces gardiens vont encore hurler lorsque la prime Hulot va s’appliquer. Et envoyer, par la même occasion, une gamme à la casse, de fait promise à l’oubli.
L’organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, Airparif, n'a pas constaté d'impact significatif sur le niveau de pollution dans la piétonisation de la rive droite, effective depuis plus d’un an et décidée par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Entre amendes conséquentes, procès et arrangements en tout genre à travers le monde, sans oublier les interventions sur les logiciels par qui le scandale est arrivé, on pourrait penser que les constructeurs automobiles savent maintenant à quoi s’attendre lorsqu’ils sont touchés par le « dieselgate ». Ce mal qui stigmatise leur façon d’être en phase avec les normes antipollution. Une histoire née avec Volkswagen. Pourtant, le pire est peut-être encore à venir pour les marques automobiles qui redoutent ce qui se trame du côté de Berlin…
Les constructeurs doivent-ils participer au financement des projets d'amélioration de la qualité de l'air dans les grandes villes ? Selon le maire de Londres, c'est un grand oui. Mais sa requête, bien qu'ayant traversé la Manche pour rejoindre l'Allemagne, n'a pas trouvé de réponse auprès de BMW, Mercedes ou Volkswagen.
Le casse-tête des émissions polluantes des moteurs diesels et essence est déjà complexe, mais cette affirmation du ministère des Transports allemand risque de faire du bruit. Selon lui, les diesels modernes n'émettraient pas moins de dioxyde de carbone que les essence, alors que c'était là l'un des principaux avantages du diesel...
Une étude publiée récemment par un groupe de scientifiques européens annonce un chiffre assez impressionnant sur le nombre de morts spécifiquement liés aux moteurs diesels truqués : 5000 par an, sur le Vieux Continent.
L’idée d’un quota imposé, dès l’an prochain, aux constructeurs automobiles, pour compter dans leur gamme des voitures considérées comme propres, n’était qu’un début. Car la Chine s’est bel et bien lancée dans la longue marche vers le véhicule électrique. Le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) vient ainsi d’annoncer son intention de travailler à un calendrier "pour une interdiction" de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles.