Les purs et durs du blason de Zuffenhausen qui considéraient l’arrivée de moteurs diesels dans la gamme de leur marque favorite pourront affirmer qu’ils avaient prévenu : jouer contre-nature finit toujours par se payer. Jusque-là à peu près épargné par le « dieselgate » qui touchait de plein fouet le groupe Volkswagen, le constructeur Porsche finit par être impacté à son tour. C’était inévitable puisque ses mécaniques mazoutées viennent de chez Audi.
La Hollande est dit-on l’autre pays du fromage mais les mêmes Pays-Bas s’annoncent aussi comme l’autre occasion de parler du « dieselgate ». Un concept innové par le groupe Volkswagen il y a deux ans et qui consiste à faire usage dans ses moteurs diesels d’un logiciel truqueur rendant les mécaniques en question plus vertueuses qu’elles ne sont au regard des émissions polluantes. Une démarche à présent suspectée par les Bataves chez Suzuki et le groupe Fiat Chrysler.
Le pneumologue Michel Aubier avait caché son job chez Total en tant que médecin consultant à une commission officielle d'enquête, ce qui lui vaut aujourd'hui la condamnation de six mois de prison avec sursis et 50 000 € d'amende.
Cette fois, c'est clair : la fiscalité du gazole sera alignée sur celle de l'essence d'ici cinq ans. À cela s'ajoutera la hausse régulière de la compensation carbone !
Volvo crée l’évènement ce mercredi matin en annonçant une stratégie d’électrification très volontariste : à partir de 2019, il ne lancera plus que des moteurs hybrides ou 100% électriques !
Le monde des transports évolue et ce changement n’est pas seulement dicté par un progrès technologique qui promet pour demain des engins lancés sur nos routes à la conduite autonome. La pression écologique indique aussi les prochaines voies à suivre. L’ensemble s’était jusque-là focalisé sur l’automobile qui est un sujet suivi de près par l’Europe depuis le scandale du « dieselgate ». Et les camions ? On apprend aujourd’hui que les poids lourds ne seront plus à la remorque des discussions.
Le projet vient d'être présenté : dans quelques semaines, il n'y aura plus qu'une voie dédiée aux voitures entre la Bastille et la Place de la Concorde. Dans le quartier, ça devrait klaxonner encore plus fort à la rentrée.
En plus du nouveau cycle d'homologation officiel européen qui proposera un test en conditions réelles, le gouvernement allemand veut mettre en place ses propres tests sur route afin de rendre ensuite publics les résultats. L'Allemagne souhaiterait ainsi faire passer quelque 70 véhicules par an en essais.
Les derniers chiffres sur la sécurité routière récemment tombés ont donné lieu à une succession de réflexes pavloviens affligeants. La canicule n’y est pour rien mais le délire collectif pour beaucoup tandis qu’à la veille des transhumances estivales, c’est l’opportunité rêvée de préparer les esprits à la fiscalité routière qui s’élargit du péage autoroutier scandaleux à la hausse des carburants opportuniste, sans oublier, bien sûr la répression. Autant de démarches qui ne sauveront aucune vie. Car l’hallucination générale a occulté le vrai état des lieux livré pourtant par les chiffres : le bilan routier est bon. C’est la rue qui tue.
C’est le genre d’analyse qui vous fait instantanément comprendre comment un jeune constructeur endetté comme Tesla qui produit ses voitures au compte-gouttes arrive à être plus puissant en bourse que les institutions automobiles. Ces dernières ont beau être des géants industriels aux ramifications multiples, le temps qui passe et les échéances qui arrivent leur donnent de plus en plus l’aspect de dinosaures à la fin inéluctable. Et les places financières pourraient bien les pousser dans leur tombe.