Le japonais ne souhaite pas proposer des voitures autonomes qui seraient de simples robots sur roues. Avec le Concept-i, il montre une vision plus humaine des véhicules de demain, avec une intelligence artificielle qui apprend à nouer une vraie relation avec le conducteur.
C’est une étude inédite qui est à prendre comme un réel avertissement. Alors que le domaine du transport à la personne est focalisé sur les conflits entre taxis et VTC, ou les luttes internes opposant les mêmes véhicules de transport avec chauffeur avec leur employeur, dans l’ombre on travaille pour mettre tout ce beau monde au chômage. La puissante combinaison entre l’informatique et la voiture autonome éliminera en effet l’équation humaine dans la conduite de la personne.
La marque Volvo a décidé de tracer sa route vers la voiture connectée et bientôt autonome. Le constructeur en jouant les précurseurs se taille une nouvelle réputation qui pourrait bien lui garantir une place de leader demain. Une marche forcée vers le progrès qui a franchi une nouvelle étape avec l’arrivée de Skype for Business dans l’habitacle. Au risque de perturber encore un peu plus l’attention d’un automobiliste à ce jour toujours conducteur.
L’attentat de Berlin a rappelé dans son effroyable mode opératoire celui de Nice. Un camion propulsé dans la foule pour écraser un maximum de monde. En Allemagne, le poids lourd était plus effrayant encore qu’en France. Et pourtant, il a fait bien moins de victimes. La raison ? La conduite assistée qui a même fini par neutraliser le véhicule que le terroriste avait transformé en arme.
L’automobile connectée, la voiture autonome ou les accessoires qualifiés d’intelligent qui équipent de plus en plus nos engins motorisés suscitent autant la fascination que les fantasmes. Dans la plus pure légende de l’opus Terminator, les machines ne vont-elles pas prendre le pouvoir sur l’homme ? Le moindre fait divers est scruté pour faire pencher la réponse vers l’affirmative. Ainsi cet accident fatal pour un routier en Autriche.
Le paysage semble s'éclaircir pour ce qui est de la voiture autonome promise comme étant la nouvelle ère automobile. Jusque-là, de nouveaux acteurs se précipitaient pour la conquête de cette nouvelle frontière taillant des croupières aux constructeurs historiques. Mais des intentions aux actes, il y a un pas. Les marques connues poursuivent leur route alors que les entreprises high-tech marquent l'arrêt. Mais elles ont un itinéraire bis.
Les voitures connectées font peur car des gens mal intentionnés peuvent en prendre le contrôle à distance. Ou déjouer le système de verrouillage pour mieux s’approprier frauduleusement l’automobile objet de leur convoitise. Certes, mais ça marche aussi dans les deux sens. Entendez par là que la technologie peut également confondre les margoulins en flagrant délit. Un voleur de Seattle aux États-Unis l’a appris à ses dépens.
Quid d’une voiture autonome chez Apple ? On pensait le sujet clôt par une récente actualité révélant une tendance chez la firme à la pomme voulant une mise de côté d’un tel projet. L’ambition automobile se limiterait à un système qui pourrait être intégré dans les voitures existantes. Ce qui n’est déjà pas si mal. Certes, mais une demande d’Apple l'agence fédérale américaine des États-Unis chargée de la sécurité routière jette le trouble.
La voiture autonome est en approche mais en attendant son événement elle fait naviguer les industriels à vue. Les grands stratèges comprennent qu’il faut être dans le courant et suivre le mouvement, mais pour autant, ils sont incapables d’en prédire les contours ni d’anticiper ses besoins et autres conséquences. De quoi créer une bulle financière et susciter autant d’inquiétudes que d’espoirs. Une conjoncture générale avouée par le PDG de Valeo.
Le constructeur coréen a dévoilé aux États-Unis une variante à conduite automatisée de sa nouvelle compacte électrique. Hyundai se félicite de la parfaite intégration des équipements nécessaires pour se passer de pilote.