L'application de la loi Grandguillaume va supprimer plusieurs milliers de VTC, principalement à Paris. Il sera donc moins facile d'en trouver un et les prix aux heures de pointe pourraient augmenter.
C’est une nouvelle ère qui va s’ouvrir en France pour les nouveaux acteurs de la mobilité. À compter du premier janvier prochain, le métier véhicules de transport avec chauffeur (VTC) va être mieux réglementé, analysé, et suivi. Statuts, rémunérations, temps de travail… c’est la fin de la récré pour les VTC ! La ministre des Transports, Élisabeth Borne, sera à la barre. Et elle n’est pas du genre à laisser filer… Il faudra en revanche filer droit !
Uber, avec son nouveau président Dara Khosrowshahi qui a succédé au sulfureux Travis Kalanick, voulait se racheter une conduite. Le credo était de passer "d'une ère de croissance à tout prix à celle d'une croissance responsable". Un gros investisseur était intéressé par le challenge, si bien que l’enseigne pouvait espérer réussir dans son entreprise. Mais depuis, scandales et révélations s’accumulent, amenant enquêtes et suspicions. Un mauvais feuilleton qui pourrait coûter très cher à Uber.
L’onde de choc du récent aveu de la société Uber sur un piratage massif de ses données datant déjà d’un an se propage sur l’ensemble de la planète. Dans les pays qui comptent des habitants susceptibles de faire partie des 57 millions de comptes détournés ouverts au nom de l’enseigne, les enquêtes s’ouvrent et on cherche à savoir le pourquoi du comment. Le préjudice pour les victimes se révèle et démontre qu’Uber a non seulement tardé à reconnaître les faits mais est en train de les minimiser. Et comme la communication de l’entreprise sur le phénomène est asymptote de zéro, les arnaques font florès sur la toile pour profiter du désarroi…
C’est une affaire qui se révèle sur le tard et qui interroge sur l’ancienne gouvernance de l’enseigne qui a révolutionné le métier du transport de la personne : Uber. Une casserole de plus pour le patron et fondateur aujourd’hui déchu Travis Kalanick par ailleurs déjà embourbé dans des faits de harcèlement. Sous son règne, Uber a été la proie de hackers qui ont été ensuite payés pour ne pas faire usage des données de 57 millions de clients et de 600 000 chauffeurs piratées. Des faits dont s’est saisie la justice américaine.
Uber aime le noir mais le spécialiste du véhicule de transport avec chauffeur, dite VTC, va devoir bientôt lutter contre un chevalier blanc. Car c’est la couleur dominante d’un concurrent aux dents longues et au fonctionnement annoncé comme plus respectueux des droits de ses servants. Voici Taxify, un nom qui va arpenter les rues de Paris avant la fin de ce mois de septembre. Et ce n‘est pas américain.
Toyota vient d’annoncer sa participation dans l’appel de fonds lancé par Grab, le spécialiste du VTC en Asie du Sud-Est avec l’objectif « d’analyser les modes de conduite et d'améliorer l'accès aux services connectés ». En filigrane, le constructeur comme d’autres se prépare à la disparition du modèle du propriétaire particulier de voiture.
Il conduisait son entreprise, mais le voilà contraint de la covoiturer. C’est l’ironie du sort du patron d’Uber, de celui qui a bouleversé les codes du transport de la personne à travers le monde depuis son apparition en 2009. Travis Kalanick était le patron de la sulfureuse enseigne mondialement connue Uber. Justement, pour les actionnaires, l’individu sentait un peu trop le soufre. Il a donc été débarqué.
C’est le genre d’initiative qui vous redore un blason. Et, en ce moment, Uber en a bien besoin. On sait que l’entreprise controversée de transport de la personne est présente dans 500 villes autour du globe et qu’elle pourrait bientôt être contrainte d’obtenir les mêmes licences que les taxis en Europe. Alors on cherche des solutions au cas où, et l’écologie en est une. Vous avez aimé la ville du Canada qui préfère privilégier Uber plutôt que d’investir dans un réseau de transports en commun ? Alors vous allez adorer le loyer VTC compris imaginé à Manchester.
Uber est un nom connu mondialement et une plaie pour toutes celles et ceux qui ont choisi le métier de taxi. Un virus pour certains qui tue la profession de transport à la personne, une aubaine pour les utilisateurs qui voient l’opportunité de se déplacer avec un chauffeur à moindres frais. Mais pour tous les gouvernements, c’est une météorite qui est tombée et qui a bouleversé tout un corpus juridique incapable de cerner cette entité qui jouirait presque de l’impunité. Et si le remède venait de l’Europe ?