Les Ducati Althea ont étendu leur emprise en ce premier jour du Superbike au Nürburgring. Giugliano le matin pour la séance libre puis Carlos Checa ensuite pour une qualification ensoleillée, suivi du même Giugliano, ce n'est rien de dire que les 1098R ont montré leurs bonnes dispositions à arpenter la massif de l'Eifel.
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Sam Lowes a bien entamé son meeting de Supersport au Nürburgring en s'installant aux commandes de la catégorie dès le premier jour. Tant le matin, malgré une chute, que lors de la qualification de l'après-midi, le Britannique ne s'en est pas laissé compter.
Le paddock du Superbike vient à peine de s'installer sur le site endetté du Nürburgring que, déjà, des surprises nous sont soumises. Loin de la joute sportive exacerbée qui va opposer Marco Melandri, leader du championnat sur une BMW qui fera sa représentation nationale et Max Biaggi, l'Empereur qui refuse d'être déchu, c'est en coulisse que les choses se sont mises en mouvement.
Cette rentrée 2012 sera-t-elle à placer sous le signe de Kawasaki ? Un petit Ninja musclé qui arrive, une relève ambitieuse de la Z 750 à l'horizon et une martiale ZX6-R de 636cc dans les starting-blocks en sont autant de signes qui pourraient bien être sublimés ce week-end par un titre mondial en Supersport.
Champion du monde en titre du Superbike, Carlos Checa sent de plus sa couronne vaciller au dessus de sa tête. Accusant un passif de 75 points par rapport à l'actuel leader au général, Marco Melandri, l'Espagnol a pris avec effroi sa calculette pour relever cette équation : avec 150 points restant encore à prendre avant la fin de cette campagne, s'il quitte ce week-end le Nürburgring avec 100 unités de retard, il sera définitivement écarté de la course au titre.
Face à un Marco Melandri inexorablement porté par la dynamique du succès, Max Biaggi arrive ce week-end au Nürburgring dans le rôle de celui qui se retrouve le dos au mur. Le Romain, qui comptait jusqu'à 60 points d'avance au championnat au moment d'entamer le rendez-vous de Brno, regrette à présent un déficit de 18,5 unités face à celui qui va rouler sur les terres de son employeur, BMW.
Alexis Masbou a pris d'un coup d'un seul une autre dimension au sortir d'un Grand Prix d'Allemagne de Moto3 où il a contesté la victoire à Sandro Cortese jusqu'au bout. Agacer ainsi un pilote officiel KTM avec une Honda privée n'est pas donné à tout le monde, mais, dimanche dernier, sur le Sachsenring, tout était devenu possible.
Après une 5ème place à Assen, Louis Rossi avait la ferme intention de monter sur le podium du GP d'Allemagne. Convenablement qualifié 7ème avec une météo changeante d'une séance à l'autre, un début de course idéale, placé second dès le 3ème tour, le podium se profilait sérieusement.
Le Moto GP faisant escale sur les terres d'Audi ce week-end, le nouveau propriétaire de Ducati n'avait pas beaucoup de chemin à faire pour s'en aller à la rencontre de ses dernières ouailles. Rupert Stadler, le CEO de la marque aux anneaux, n'a donc pas boudé l'opportunité.
KTM est revenu cette année dans le monde des Grands Prix à la faveur de la mise en place de la nouvelle catégorie Moto 3. Une discipline qui a définitivement enterré le deux temps sur les grilles de départ en euthanasiant la 125cc. Celle-là même où la marque autrichienne a connu la joie d'un titre mondial.