L'un ne s'attendait pas à se retrouver si rapidement sur une Moto GP tandis que l'autre n'envisageait certainement pas d'en descendre aussi vite et, surtout, aussi brutalement. John Hopkins et Alvaro Bautsista connaissent des destins croisés chez une usine Suzuki qui doit jongler avec les impératifs de sa politique de pilote unique, synonymes de précarité et d'improvisation lorsque l'élu se retrouve sur le flanc.
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Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Cet adage est en train de se vérifier au sein d'un team LCR qui vit un véritable cauchemar depuis que Randy De Puniet est parti et que Toni Elias est arrivé. Au sujet de la question de savoir qui, des deux protagonistes, allait le plus manquer à l'autre, il semblerait que ce soit le Français qui soit le plus regretté en ce moment.
Les circuits ont encore de la ressource, et cela est une bonne nouvelle. Phillip Island et Jerez de la Frontera, pour chacun en ce qui les concerne, se sont ainsi sortis de brillante manière de leurs difficultés.
D'abord inscrit en tant que réserviste d'un Grand Prix de Hongrie dont on ne parle même plus, le tracé d'Aragon a connu la lumière en organisant un Grand Prix en 2010, qui était aussi le quatrième rendez-vous espagnol du calendrier de l'élite.
Ce n'est apparemment pas demain la veille que l'on reparlera d'un Grand Prix de Hongrie sur les rives du Lac Balaton. Le site qui avait dû remplacer ce projet englouti cher à un Talmacsi lui aussi coulé par le fond, soit le circuit d'Aragon, vient en effet de se voir assurer par ses compatriotes de la Dorna une présence au championnat jusqu'en 2016.
On le sait, la conjoncture économique est pour le moins morose ce qui déprime le marché de la moto tandis que le monde de la compétition est touché de plein fouet par cette grisaille ambiante. Et celle-ci se répand jusqu'aux plus hautes sphères des paddocks.
Il y a des jours comme ça, où rien ne va. Chez Ducati, versus Moto GP, ce jour aura été ce jeudi où d'un côté de la planète, en Malaisie, les rouges restaient impuissants à voir les Honda s'envoler, laissant seules les Yamaha dans la mission de contrecarrer leur totale domination.
Le Moto 2 reprendra ses essais officiel d'intersaison du 4 au 6 mars sur le tracé de Jerez, mais cinq équipes n'ont pas attendu cette échéance pour commencer leurs travaux. Gresini, Marc VDS Racing, le Speed Master de Iannonne , le Monlau de Marquez et Aspar se sont ainsi déjà installées dans le paddock espagnol depuis hier mercredi, et comptent bien poursuivre leurs tests jusqu'à vendredi.
Contrairement au Moto 2 qui a connu trois leaders différents en trois jours, le GP125 s'est déjà trouvé un chef après la première série de test de l'année sur le tracé de Valence. Il s'agit de l'attendu Nico Terol, celui-là même qui bénéficie du statut de vice-champion du monde, et qui compte bien, en 2011, prendre la dernière couronne en jeu avant le passage à la Moto 3.
Après des préliminaires de Barcelone probants, Marc Marquez a marqué à Valence son nouveau terrain de jeu qui est, pour cette saison 2011, le sélectif Moto 2. Ce dernier jour a confirmé qu'il faudra jouer encore des coudes cette année pour se faire sa place au soleil puisque pas moins de quatorze pilotes se retrouvent dans la même seconde au général.