Pendant que son équipier Julian Simon se battait crânement pour le gain de la victoire du Grand Prix des Etats-Unis contre le patron du championnat Toni Elias, Mike Di Meglio, lui, se contentait d'une douzième position qui lui rapportait quelques quatre points au championnat.
Elle aura décidément fait parler beaucoup d'elle cette piste d'Indianapolis. Bosselée et glissante, à l'enrobé dégradé et irrégulier, ce sont aussi les vibreurs qui ont torturé des pilotes qui jouaient à la roulette russe à chaque virage. Un comble aux Etats-Unis. Un enfant du pays, Nicky Hayden, en a même été victime.
Que dire de la prestation de Casey Stoner au lendemain du Grand Prix des Etats-Unis ? Rapide mais particulièrement nerveux lors des essais libres, il est passé au travers de sa qualification tout en faisant montre une nouvelle fois de sauts d'humeur tant envers son équipe qu'à l'encontre de certains de ses collègues sur la piste.
Dur dur ce Grand Prix des Etats-Unis pour un Valentino Rossi qui a enregistré pas moins de trois chutes durant le meeting. Une statistique que le nonuple Champion du Monde ne se souvient même plus d'avoir connu dans sa prestigieuse carrière.
Certes, mais il s'agit, quand même, d'une troisième place ! Ceci dit, l'Espagnol a perdu aux Etats-Unis la perspective d'être titré avec, comme pire classement dans la saison, une deuxième position, ce que personne n'a encore fait dans l'histoire des Grands Prix.
Ben Spies n'a pas manqué son virage à domicile qui l'a tout droit conduit dans le garage officiel de Yamaha. Arrivé à Indianapolis avec la ferme intention d'y produire une solide prestation et enlever un meilleur résultat que la troisième place déjà conquise à Silverstone, l'ami Ben n'a pas déçu les 62 700 compatriotes qui avaient fait le déplacement pour ce Grand Prix des Etats Unis Moto GP.
En revenant du Grand Prix des Etats-Unis, Dani Pedrosa a vaincu le signe indien. Celui de ne pas être en mesure de remporter plus de deux victoires dans la saison depuis qu'il évolue dans la catégorie reine. Le voilà, à présent, à la tête de trois concrétisations, une première pour lui depuis 2006.
« Honnêtement ça aura été pour moi la course la plus délicate depuis le début de saison plus compliquée encore qu'en République Tchèque il y a deux semaines ! » Voilà l'implacable bilan que notre Randy De Puniet tire de son expédition à Indianapolis, un tracé qui n'aura eu de cesse de le rejeter au fond du classement.
Après la République Tchèque il y a quinze jours, c'est au tour des États-Unis de recevoir les pilotes du Championnat du Monde vitesse. Une fois de plus, les Espagnols ont survolés les débats dans les trois catégories.
Le peloton de Moto 2 n'a pas failli à sa chaude réputation aux Etats-Unis puisqu'il aura fallu deux départs pour y voir une course réduite à dix sept tours. Le premier envol a été le théâtre de plusieurs incidents, obligeant à arrêter les frais.
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