Déjà grand par la taille mais pour le moment petit par les résultats en course, Loris Baz a réussi une performance de taille au terme de la première journée du Grand Prix des Amériques. Juste derrière Valentino Rossi, le voilà avec sa septième place en mesure d'accéder directement à la phase finale des qualifications.
Si en son temps Colin Edwards était la tornade texane, Marc Márquez est le véritable cyclone d'Austin qui emporte tout sur son passage. Ses adversaires sont balayés et les chronos affolés. Au terme du premier jour du Grand Prix des Amériques, il a donné la leçon sur ce tracé qu'il compte bien conquérir pour la quatrième fois consécutive.
Après un Grand Prix d'Argentine mouvementé le plateau des Grands Prix espère trouver à Austin un terrain plus familier avec une météo plus indulgente. Cependant, après un périple en bus dû à des avions annulées, les protagonistes ont retrouvé certains écueils dont celui des pneus pour le MotoGP.
Il s'en est écoulé du temps depuis une année 1954 où un certain Soichiro Honda décidait d'inscrire une moto éponyme dans ce qui était alors la course la plus prestigieuse du monde de la moto : le TT de l'Île de Man. Depuis, du chemin a été parcouru à commencer par la participation, en 1960, dans la catégorie 250cc en plus de la catégorie 125cc et de la classe World GP.
La course de Moto3 d'Indianapolis restera dans les annales de la catégorie. Du fait d'une pluie maligne qui a humidifié le tracé américain juste avant le départ de la course, la majorité du plateau est resté sec face à cette conjoncture alors que peu se sont mouillés en prenant le risque d'entrée de choisir des gommes pour bitume sec.
Dans une seconde partie de saison où le mieux risque d'être l'ennemi du bien, Jorge Lorenzo a fait ce qu'il faut pour ramener l'essentiel : une position devant son équipier et rival pour le titre Valentino Rossi. La victoire était à portée de main, mais aussi risquée à arracher des griffes d'un Marc Márquez qui a moins à perdre.
Sa première partie de saison en dents de scie lui a coûté de précieux points. Pendant ce temps, les officiels Yamaha se taillaient la part du lion. Mais le champion du monde en titre n'a pas encore renoncé à sa couronne. Le voilà lancé dans une folle remontée qui n'est pas encore désespérée.
Valentino Rossi redoutait cette échéance d'Indianapolis et les événements lui ont donné raison. Les adversaires directs pour le titre mondial l'ont dominé durant les essais et les qualifications mais, comme souvent, il a su les retrouver en course.
Marc Márquez a préservé son invincibilité à Indianapolis et sa suprématie aux Etats-Unis en remportant dimanche le dixième Grand Prix de la saison MotoGP. Une réalisation accomplie après avoir mis au pas un pourtant récalcitrant Jorge Lorenzo qui a tout donné pour faire gagner la Yamaha avant de s'incliner seulement trois tours avant le drapeau à damiers.
Il est clairement désigné comme l'adversaire principal par un Marc Márquez qui essaiera ce dimanche de maintenir son invincibilité aux Etats-Unis. Jorge Lorenzo est celui-là et après une bonne entame le vendredi à Indy, il a comme marqué le pas le samedi.
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