Pour le second rendez-vous de la saison 2009, on fait route en direction du l'est et plus particulièrement du Japon… En effet, c'est le circuit de Motegi qui a accueillit la troupe de joyeux pistards qui usent du slid dans les divers championnats du monde des GP.
Il a à peine digéré sa déception japonaise, que notre Mike Di Meglio s'apprête à affronter un Grand Prix d'Espagne aux enjeux certains pour son team managé par Jorge Martinez. L'équipier du dernier vainqueur de la saison, Alvaro Bautista, aura donc une pression supplémentaire devant un public qui aura un regard attentif sur les prestations des pilotes Aspar.
Ce sont les excuses que personne n'attendait puisque l'écurie à qui elles ont été présentées ne s'était jusque là plainte de rien. Une situation étonnante lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une usure pour le moins prématurée d'un pneu avant, le genre d'incident à vous faire perdre des secondes à la pelle.
C'est le genre d'inconnue qui plane cette saison sur un Moto GP qui s'est livré à la culture du manufacturier unique. Le Qatar l'avait déjà démontré, le Japon l'a confirmé: les motos peuvent avoir des comportements différents au cours d'un Grand Prix. Cette fois, c'est Stoner qui l'a découvert à ses dépens.
Pedrosa opéré, Pedrosa blessé, mais à présent, Pedrosa libéré. Par ce podium au Japon, quinze jours seulement après avoir difficilement repris la compétition au Qatar avec une Honda qui a aussi ses propres problèmes, l'Espagnol s'est comme d'un coup requinqué, remarque qui ne concerne pas seulement sa santé, mais aussi son état sportif, puisque le pilote HRC rejoint à un point son équpier Dovizioso et préserve ses chances dans un championnat qui débute à peine.
Pour peu, il s'excuserait presque. Jorge Lorenzo a donc remporté sa deuxième victoire de carrière en Moto GP lors du 700ème Grand Prix de l'Histoire de l'élite, au Japon, sur une Yamaha sur un tracé élaboré par Honda. et cerise sur le gâteau, il a battu son icône d'équipier, Valentino Rossi, devant qui il mène à présent les débats dans la course au titre.
Ils savent qu'ils valent mieux que ça et ils tiennent à le démontrer. mais à chaque fois, un grain de sable les empêche de concrétiser leurs ambitions pour mieux alimenter leur frustration. Les hommes d'Hamamatsu en Grand Prix s'attendaient à entamer leur saison d'une toute autre façon et les tests hivernaux laissaient effectivement augurer de belles perspectives.
Mika Kallio a de nouveau terminé huitième et une fois encore il pointe comme le second pilote du clan Ducati. A la lecture brut de ce bilan du Grand Prix du Japon, on pourrait simplement penser que le Finlandais n'a fait que brillamment confirmer sa prestation du Qatar, Mais en données corrigées, force est de constater qu'il a accompli bien plus, confirmant ainsi qu'il a tout du meilleur supplétif d'un Stoner, dompteur hors pair de GP9.
Marco Melandri est aux anges au sortir d'un Grand Prix du Japon qu'il a terminé à une probante sixième place, sur une Hayate dont l'ambition est d'abord de faire le nombre sur la grille. Qui plus est, Motegi était le lieu idéal pour se faire favorablement remarquer puisque l'on a vu dans les coulisses du team, pas mal de visiteurs impliqués chez Kawasaki, et qui ont dû apprécier le spectacle.
L'état des championnats de la Dorna au sortir du Grand Prix du Japon se caractérise par un resserrement à tous les étages, prélude à une lutte ouverte à tous les niveaux. Tant mieux pour le spectacle et il nous faudra attendre qu'une semaine pour voir si Jerez va révéler un patron dans l'une ou l'autre des catégories.
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