La position au classement de cette première journée du Grand Prix de Malaisie de Baz n'a pas de quoi impressionner. Ce serait même tout le contraire. Mais sous la pluie de l'après-midi à Sepang, le Français s'est refait un moral et reconstruit un peu de confiance. C'est déjà ça et c'est peut-être l'essentiel.
Toute l'actualité Gp Malaisie
Cette saison, il n'y a pas eu de saison et Lorenzo est le premier à le déplorer. Il continue à payer au prix fort son aversion pour la pluie qui commence à oxyder sa réputation.
C'est un Rossi cinquième et en tête des troupes Yamaha qui a débuté le Grand Prix de Malaisie de MotoGP. Une position pas si mauvaise mais qui montre encore les limites d'une M1 qui a subi cette saison les évolutions de la Honda, de la Ducati et maintenant de la Suzuki. Des constatations à prendre en compte pour l'avenir.
On ne le dirait pas au vu de la lecture de la feuille des temps mais c'est pourtant un fait : Márquez est malade et cependant le plus rapide de ce vendredi en Malaisie. Une domination si tranquille qu'il s'est accordé un après-midi de repos alors que la piste était moins favorable.
Le Grand Prix de Malaisie a ouvert ses hostilités et c'est un Márquez qui a tiré le premier. A la faveur d'une séance matinale à la météo clémente, le désormais Champion du Monde a réalisé la meilleure performance alors que l'après-midi a été gâchée par la pluie. Heureusement pour l'officiel Honda, car il est souffrant.
Le Français Zarco est en mesure de conserver son titre mondial cette année et de réaliser ainsi un retentissant doublé dans une catégorie Moto2 qui n'a jamais couronné deux fois successivement un pilote. A Sepang ce week-end, le pilote Ajo peut clôturer les débats sous certaines conditions comptables.
Fan de Fast and Furious et adepte de l'arsouille sur route ouverte et plus exactement dans les rues des villes, ne désespérez pas. Votre penchant sulfureux ne vous condamne pas forcément à la perte du permis au minimum et à la prison au pire. La Malaisie vous a compris.
Il était venu en Malaisie pour faire rouler la Ducati et roder les nouvelles pièces en donnant son avis. Il a quitté Sepang après avoir fait forte impression, se classant dans le top 5 du troisième et dernier jour des premiers tests de l'année qui réunissait tout le gratin mondial.
Avec le recul, on se rend compte que c'est la fortune, la chance, la clémence du sort réunis qui ont fait en sorte qu'en Malaisie, on a évité le drame. Un pneu arrière qui éclate à 290 km/h ce n'est pas rien pour une moto et si Loris Baz qui en a été la victime s'en est sorti indemne, c'est parce qu'une bonne étoile veillait sur lui à Sepang.
Il jure qu'il n'est là que pour donner un coup de main à ses collègues de chez Ducati. Sauf qu'en Malaisie, au terme de trois jours de tests en MotoGP, il les a dominés avec la GP15. Casey Stoner est celui-là et il ne lui a pas fallu longtemps pour retrouver ses marques.