Il a tout juste seize ans mais la trajectoire de Florian Marino prend déjà la belle courbe d'un réel espoir de la vitesse française, versus deux roues motorisées.
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Les protagonistes de la nouvelle catégorie Moto 2 découvrent décidément leur nouvel environnement à tâtons et il faudra encore du temps avant qu'ils ne pensent seulement à courir.
Qu'on se le dise, le sémillant Michaël Bartholemy, celui-là même qui a accompagné l'aventure Kawasaki jusqu'à son terme en Moto GP, est de retour dans le paddock des Grands Prix.
Ce sont seulement six équipes qui ont ouvert le bal des premiers tests officiels de l'histoire du Moto 2, six structures qui ont présenté des niveaux de préparation très différents. La pourtant réputée écurie Aspar, orpheline d'Aprilia, s'est même vue contrainte d'emprunter au débotté un châssis BQR, tout en étudiant l'hypothèse d'essayer le prototype Pons Kalex avant la fin de ces deux jours à Valence.
Comme lors de leur première prise de contact avec le monde du Moto 2, Julian Simon et notre Mike Di Meglio vont devoir se partager un châssis BQR perçu dans l'urgence pour faire leurs tests programmés à Valence à partir de demain, 9 décembre.
Le tracé de Valence va livrer son site à partir de demain 9 décembre et ce jusqu'au 10 aux deux univers de la vitesse moto, soit celui du Superbike et celui du Moto GP. Plus exactement, pour ce qui est de ce dernier, ce sont les nouvelles Moto 2 qui vont côtoyer les Supersport, puisque le team Ten Kate fera tourner Kenan Sofuoglu et Michele Pirro.
Qui sera à Valence cette semaine avec ses Moto 2 ? Entre les budgets non finalisés, les châssis Aprilia mort nés qui mettent sur le carreau quatre écuries, sans oublier que les présents auront chacun un niveau de préparation moteur qui lui est propre puisque Honda n'est pas encore en mesure de fournir le bouilleur qui équipera en exclusivité ce nouveau plateau, la question mérite d'être posée.
Si Valentin Debise n'a pas été retenu par Alain Bronec et si Mike Di Meglio attend encore de savoir avec quel châssis il va enfin pouvoir rouler, Jules Cluzel, lui, est assuré d'avoir un team et une moto le 9 décembre du côté de Valence.
Lorsque la première liste des engagés dans la nouvelle catégorie Moto 2 est apparue, il y avait de quoi nourrir des inquiétudes pour un de nos représentants, Valentin Debise, en découvrant que la structure française Technomag-CIP d'Alain Bronec ne prétendait qu'à aligner qu'une seule machine.
Le bébé cette fois entièrement enfanté par Tech3, et donc plus seulement mis en garderie par des parents exerçant la noble profession de constructeur de motos à grande échelle, a ainsi poussé ses premiers cris et a pris contact avec la réalité de la piste.