Ce week-end, c'est le Grand Prix de France moto au Mans. Une édition qui sera spécial cette année puisque l'on y espérera un Français sur le podium de la catégorie reine, le MotoGP. Ce serait une première depuis un certain Randy De Puniet en 2009 en Grande Bretagne.
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Lors du prochain Grand Prix de France de MotoGP, il y aura un événement à le pas rater. Car ce sera un condensé de courage et d'abnégation avec au sommet de tout une incroyable passion. A la barre un certain Stéphane Paulus.
Du Grand Prix d'Espagne aux derniers tests accomplis au lendemain de celui-ci sur la même piste de Jerez, les apparences sont trompeuses pour Loris Baz. C'est du moins ce dont il faut se persuader à la lecture des ressentis du pilote Reale Avintia Racing qui se dit content alors qu'il a du mal à faire mieux qu'un dix-neuvième temps.
Ce sera la vedette américaine du prochain Grand Prix de France qui débutera dès le 19 mai prochain. Et pourtant, il est bel et bien notre compatriote puisqu'il s'agit de Sylvain Guintoli. Le team officiel Suzuki déplore la blessure de son pilote titulaire Alex Rins.
C'est un Valentino Rosi bien loin de sa domination de l'an passé à Jerez et assez éloigné des belles dispositions vues au dernier Grand Prix des Amériques qui en a fini avec son Grand Prix d'Espagne.
C'est avec les points de la treizième place que Loris Baz revient de son Grand Prix d'Espagne. Un bilan positif après des essais et des qualifications compliquées. La prochaine étape se fera à domicile, au Mans, pour un Grand Prix de France où il espérera biller avec sa Ducati GP15.
En quatre Grands Prix, Maverick Viñales a connu deux joies immenses et deux profondes déceptions. Ces dernières ont été consécutives. Un doublé au terme des deux courses entamant le championnat puis une chute et cette sixième place à Jerez.
C'est un Marc Márquez contraint de récolter les points plutôt que de conquérir la victoire qui fait le bilan d'un Grand Prix d'Espagne dominé par son équipier Dani Pedrosa. Ce dernier lui avait donné la leçon lors des qualifications et il lui a montré sa roue arrière durant la course.
Déterminé lors des qualifications, dominateur en course, et une pensée pour le championnat lors de la conférence de presse, nous aurait-on changé notre placide et résigné Dani Pedrosa ? A Jerez en tout cas, il a montré le visage qu'on lui a toujours espéré et Marc Márquez l'a sans doute remarqué.
Yamaha a failli boire le bouillon à Jerez. Manqué seulement en effet. Car si n'a pas été tout à fait le cas malgré des pilotes officiels en perdition ayant maille à partir avec leurs pneus en fin de course, c'est grâce à un Johann Zarco qui avait fait un choix de gommes différent au guidon d'une M1 version 2016.