Les temps ont apparemment changé chez Yamaha en MotoGP. Au sortir d'une longue période faite de haut et de bas, la marque d'Iwata en a fini avec la cohabitation entre Rossi et Lorenzo. Le Doctor est resté et c'est un Viñales aux dents longues qui s'est installé à ses côtés.
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Loris Capirossi est depuis un moment dans les petits papiers d'une Dorna qui gère le monde des Grands Prix mais aussi celui du Superbike. Son numéro de course 65 est intouchable car entrée dans l'Histoire et c'est une légende adoubée. Alors qu'il a notamment obtenu un titre en 250cc en coupant en deux Harada avec son Aprilia.
La nouvelle n'est pas confirmée par le constructeur qui s'apprête à présenter ses nouvelles Speed Triple. Mais on attend de sa part un éclairage fort sur la rumeur qui galope et qui veut que son moteur trois cylindres de 765cc devienne la prochaine mécanique standard du Moto2.
Avant de reprendre le collier la fin du mois sur sa Yamaha dans la torpeur malaisienne de Sepang, Valentino Rossi s'accorde quelques moments de détente dans la neige de Madonna di Campiglio. Un lieu où Ducati aimait avec Ferrari faire la présentation officielle de ses troupes en vue de la saison à venir.
Sam Lowes signe pour deux ans avec Bering. Le pilote britannique représentera la marque française en MotoGP. L'ours frenchy avait déjà Sylvain Guintoli comme ambassadeur, Sam Lowes enrichit la liste des représentants de l'équipementier tricolore.
Valentino Rossi a signé pour deux ans de campagne chez Yamaha en espérant décrocher enfin son dixième titre mondial. Mais après. A 37 ans, et avec un Viñales de 21 ans qui va le pousser jusqu'à ses derniers retranchements, que décidera-t-il aux portes de ses 40 ans. Carlo Pernat a une idée.
Jusqu'aux dernières heures de 2016, Jorge Lorenzo ne pouvait rien dire sur sa nouvelle aventure qu'il va débuter avec Ducati. La faute à un contrat Yamaha qui l'a aussi privé des tests de Jerez avant la trêve hivernale. Mais depuis, l'embargo est levé. Et Por Fuera ne manque plus une occasion de se féliciter de son choix.
La fin de saison 2016 du MotoGP s'est terminée dans une meilleure ambiance que celle vécue en 2015 mais pour autant, il y a eu une ombre au tableau. Si, il y a deux ans, le climat avait été plombé par l'accrochage entre Márquez et Rossi à Sepang, cette fois c'est une rencontre fortuite entre une spectatrice et le même Rossi dans un paddock surpeuplé qui a fait polémique.
C'est un constat mais ce n'est pas une résignation. Double Champion du Monde de Moto2, Johann Zarco devrait faire partie des sportifs de l'année en France et même des personnalités du millésime 2016 dans le paysage hexagonal. Mais il n'en est rien. L'anonymat reste de mise et cette discrétion révèle une moto française en mal de notoriété.
Des prix à la pompe qui explosent, une écologie punitive en marche, une diabolisation généralisée, ce n'est rien de dire que les temps sont durs pour la moto. Le temps de la passion et de l'insouciance est révolu, sauf à être à ce point encadré qu'y goûter revient à accepter le schéma d'une visite dans un parc d'attraction.