La Malaisie n'a pas déçu pour son Grand Prix à Sepang copieusement arrosé par la pluie. Des conditions compliquées qui ont créé le chaos en Moto3 mais que Zarco en beau champion a su gérer pour s'offrir une victoire synonyme de second titre.
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Entre les blessures et le manque de confiance, la vie de pilote de Baz n'était pas rose ces derniers mois. Mais l'éclaircie est venue d'un ciel couvert de Malaisie où le Français s'est rappelé qu'il n'était pas maladroit lorsque les conditions de piste se corsaient. Résultat, un dixième temps sur la grille de départ de Sepang.
S'il en est un qui a profité de la pluie en Malaisie, c'est bien le pilote officiel Ducati, Andrea Dovizioso. L'eau lui a porté chance en même temps qu'un changement inspiré de stratégie lors des qualifications à Sepang. Pour la course de demain, il espère les mêmes conditions et il est bien l'un des rares.
Depuis le début de cette saison, voir un Lorenzo rouler sous la pluie équivaut à un calvaire. Mais cette fois, en Malaisie, il a été mis en confiance par un enrobé assurant l'adhérence pour se porter sur la première ligne avec le troisième temps. Le tout sur une piste mouillée.
Les qualifications modernes en MotoGP se déroulent en deux temps. Deux violents runs où l'on change de pneus au milieu et où il faut exploser en peu de tours. Pas vraiment la potion du Doctor qui préfère monter en puissance. Justement, cette séance en Malaisie lui a permis de renouer avec l'ancienne méthode.
La journée qualificative du Grand Prix de Malaisie a été marquée par l'arrivée de la pluie comme dessert de la pause-déjeuner. Un changement radical de conditions dont se sont bien sortis Binder en Moto3 et Dovizioso en MotoGP. Sans oublier Zarco qui a impressionné en Moto2 en écrasant la concurrence de plus de deux secondes au tour.
La position au classement de cette première journée du Grand Prix de Malaisie de Baz n'a pas de quoi impressionner. Ce serait même tout le contraire. Mais sous la pluie de l'après-midi à Sepang, le Français s'est refait un moral et reconstruit un peu de confiance. C'est déjà ça et c'est peut-être l'essentiel.
Cette saison, il n'y a pas eu de saison et Lorenzo est le premier à le déplorer. Il continue à payer au prix fort son aversion pour la pluie qui commence à oxyder sa réputation.
C'est un Rossi cinquième et en tête des troupes Yamaha qui a débuté le Grand Prix de Malaisie de MotoGP. Une position pas si mauvaise mais qui montre encore les limites d'une M1 qui a subi cette saison les évolutions de la Honda, de la Ducati et maintenant de la Suzuki. Des constatations à prendre en compte pour l'avenir.
On ne le dirait pas au vu de la lecture de la feuille des temps mais c'est pourtant un fait : Márquez est malade et cependant le plus rapide de ce vendredi en Malaisie. Une domination si tranquille qu'il s'est accordé un après-midi de repos alors que la piste était moins favorable.