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Avec ce nouvel incident avec un autre concurrent sur la piste, Marc Marquez a attiré sur lui l'attention d'un paddock qui s'est sérieusement ennuyé en ce premier jour du dernier Grand Prix de l'année à Valence.

Fin de saison ou non, Marc Marquez aura donc été une fois de plus victime de sa fougue sur la piste. Au cours d'une seconde séance d'essai libre d'un vendredi sans enjeu, le nouveau champion du monde de Moto 2 s'en est allé accrocher un Simone Corsi qui ne demandait rien, si ce n'est mettre sa moto au point pour le reste du meeting.

Encore en lice, malgré ses onze points de retard sur le leader, son équipier Espargaro, pour le titre honorifique de meilleur des CRT de l'année, Randy De Puniet a joué les gros bras en ce premier jour passé à Valence. Une journée à placer sous le sceau d'une pluie qui n'a pas poussé la concurrence à se mouiller.

Depuis le début de cette saison 2012 qui prendra fin ce week-end en Espagne, (restez connectés André vous dira tout) les pilotes des 3 catégories représentées en GP de vitesse, Moto 3, Moto 2 et Moto GP sont positionnés sur la grille de départ, 3 par ligne reculés de 3 mètres les uns par rapport aux autres, quel que soit la ligne où ils se trouvent.

Le chemin de croix se termine pour un Valentino Rossi qui, en deux années sur la Ducati, n'est monté que par trois fois sur un podium. Un véritable coup d'arrêt pour celui qui, jusque là, gagnait en moyenne au moins deux Grands Prix par saison.

Il est attendu ce week-end à Valence comme pigiste d'un Yonny Hernandez blessé au sein du team Avintia Blusens, mais finalement, sa prestation aura bel et bien valeur de répétition générale pour la saison 2013. C'est désormais officiel, Hiroshi Aoyama fait son retour en Moto GP, après l'échec cuisant d'une tentative de reconversion en Superbike.

Lorsque Casey Stoner aura définitivement tiré sa révérence à l'issue d'un Grand Prix de Valence qui pourrait tout aussi bien marquer son ultime victoire en Grand Prix, on se rendra compte du vide laissé par cet Australien bon teint.

Dans un monde idéal la politique et le sport font ménage à part. Mais la réalité, on le sait, ne relève que très fortuitement de l'idylle, et lorsque la conjoncture touche un ensemble aux airs de milieu fermé, la confusion des genres ne peut que s'exacerber.

C'est ce qui s'appelle faire le tuilage, mais en la circonstance, c'est aussi faire de la fine stratégie en privant un de ses concurrents de personnels compétents et, par le fait, susceptibles de constituer un danger. Livio Suppo, sur ce point, n'est pas né de la dernière pluie.

Le retour de Suzuki en Grand Prix sonne de plus en plus comme une Arlésienne. La moto tourne en essai pourtant, mais après avoir raté sa sortie, en laissant un amer souvenir à une Dorna à présent toute puissante, le blason d'Hamamatsu éprouve les plus grandes peines à organiser sa rentrée.