Il est certainement assez motivé comme cela, puisqu'il a enfilé les victoires comme d'autres les perles ces derniers temps pour remonter jusqu'à six points sur l'actuel leader du championnat Moto 2.
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Brno ne s'était pas terminé sans heurts pour un John Hopkins dont le retour en grâce avait bien failli tourner en une descente aux enfers à cause d'une nouvelle blessure. Mais depuis, l'anglo-américain s'est relevé de cette chute tchèque tandis que sa côte n'a jamais baissé.
Le nom de cet Australien qui approche de la trentaine est plus connu dans le milieu de l'Endurance, voire du Superbike, que dans celui des Grands Prix. Et pourtant, c'est bien lui, Damian Cudlin qui remplacera Loris Capirossi dans un Grand Prix du Japon au Motegi qui est prêt à devenir la première épreuve dans l'histoire du genre à compter autant d'invités sur la grille de départ.
Son option Ducati n'aura été qu'une vue de l'esprit et Fausto Gresini est tout heureux de le garder, puisqu'il a été aussi confirmé comme un pilote officiel du HRC. Marco Simoncelli, c'est bien de lui dont il s'agit, aura donc l'appui du blason ailé pour se retrouver en 2012 sur une RC213V dont on dit le plus grand bien.
C'est ce qui s'appelle prendre le taureau par les cornes. Une démarche presque naturelle de la part d'un Espagnol à la corrida consacrée dans sa culture. Jorge Martinez, le boss présent dans les trois catégories de la Dorna, avait annoncé assez tôt, tout comme Tech3 d'ailleurs, qu'aucune de ses ouailles ne manqueraient à l'appel d'un Grand Prix de Japon assez peu populaire dans le paddock.
Rien n'a vraiment filtré sur les tests que Valentino Rossi a effectué jeudi du côté de Jerez. Ce dont on est certain, c'est qu'il s'agissait bien d'une préparation en vue de la saison 2012, soit donc avec le 1 000cc, si bien qu'elle a été réglementairement comptabilisée comme la septième sortie du genre sur les huit autorisées.
Le 7 mars 2011 nous nous demandions qui, de Lucio Cecchinello ou de Randy de Puniet allait le plus manquer à l'autre. A bientôt l'épilogue de cette saison 2011 aussi désastreuse pour l'un que pour l'autre, la réponse tombe sous le sens : les deux !
Petit à petit, on y arrive. Il faut dire qu'en tant que responsable d'équipe, on doit peser tous les paramètres pour aboutir à une froide politique au profit de ses couleurs. Trois Grands Prix et encore 44 points de retard, rien n'est perdu, mais l'heure des choix stratégiques a sonné et celui qui est encore en lice pour la couronne suprême a maintenant besoin d'un coup de pouce.
Si l'on part du principe qu'il n'y a pas de fumée sans feu, l'inquiétude doit être à son comble dans un paddock de Moto GP qui en serait presque à envier l'épaule blessée de Loris Capirossi au moment de faire ses valises vers le Japon.
Il n'y aura pas de Capirex au Motegi début octobre. Sa chute sur une épaule déjà bien secouée ces derniers temps subie à Aragon a mis en berne son ambition d'arpenter pour la dernière fois un Motegi qui lui a apporté la victoire de 2005 à 2007. Il lui formulera donc ses adieux devant sa télé du côté de Monaco.
