Mine de rien, c’est un sacré défi comme une très belle opportunité sui s’offrent à un Christophe Ponsson de 22 ans qui roulait jusque-là en Superbike. Mais cette fois, c’est le MotoGP qui s’offre à lui et pour quatre courses ! La première, c’est pour ce week-end à Misano. Et la pression est d’autant plus présent qu’il est un inconnu pour la plupart des pilotes qu’il va côtoyer et qui sont aussi ses idoles ! Il ne faudra pas commettre d’impair…
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Ce week-end, Valentino Rossi jouera encore un peu plus devant son public que lorsqu’il était au Mugello, bien que toujours sur ses terres italiennes. Car Misano, c’est à côté de son Tavullia natal si bien que l’on peut dire que le Doctor évoluera dans son fief. Quant à la foule, elle sera d’autant plus acquise à sa cause qu’elle n’avait pu le voir l’an dernier. Car le héros local était forfait, à la suite d’une blessure subie à l’entrainement.
Le monde des Grands Prix va s’enrichir d’un nouveau nom français ce week-end, du côté de Misano, tracé qui sera le théâtre du Grand Prix de Saint Marin. Tito Rabat étant blessé à la suite de sa mésaventure vécue à Silverstone, le team Avintia devait trouver un remplaçant à son fer de lance sur la touche. L’équipe a remanié ses forces en donnant la GP17 Ducati à son second pilote Xavier Simeon qui laisse sa GP16 à un nouveau venu : Christophe Ponsson !
Le MotoGP a dévoilé son prochain calendrier des Grands Prix pour une saison 2019 qui s’annonce aussi passionnante que celle en cours… Et que celle de l’année précédente ! Les courses motos ont le vent en poupe et sont devenues des références dans les sports mécaniques en matière de spectacle. Le prochain millésime promet de confirmer la dynamique avec les mêmes 19 courses et une trêve estivale de quatre semaines…
Depuis le Grand Prix de France, Johann Zarco fait son possible pour se réabonner dans un top 5 qui lui échappe de peu. En Grande Bretagne, il aurait pu réaliser un exploit depuis sa première ligne de la grille de départ si ma course n’avait pas été annulée. À Misano, ce week-end, le Français tentera de partir sur les mêmes bases pour un Grand Prix de Saint Marin qu’il avait remporté en 2015 du temps de la Moto2.
Ce week-end, le MotoGP honorera son treizième rendez-vous inscrit à son calendrier. Après la tempête de Silverstone, le monde des Grands Prix ira chercher un peu de calme et de sérénité sur les bords de l’Adriatique. Un site qui est aussi le fief d’un certain Valentino Rossi. Forfait l’an passé pour cause de blessure, l’homme de Tavullia aura à cœur de ravir ses fans. Même si sa Yamaha actuelle lui rend la tâche difficile.
La saison 2018 n’est pas encore terminée que, déjà, l’attention se porte sur celle de 2019. Il faut dire qu’avec 59 points d’avance sur son plus proche poursuivant à sept Grand Prix du but, les chances de Marc Marquez de ceindre une septième couronne absolue sont certaines. En revanche, l’incertitude est de mise sur qui sera son dauphin au terme de cette campagne. Jorge Lorenzo pourrait être celui-là, soit son futur équipier chez Honda…
Que d’eau, que d’eau… et des questions. Ce Grand Prix de Grande Bretagne n’a jamais eu lieu sur un tracé de Silverstone gorgé d’eau et au bitume si mal refait qu’il a été un danger permanent pour les pilotes depuis vendredi. Des questions restent posées et d’abord comment n’a pu en arriver là. Le public venu nombreux malgré la pluie battante en a été pour ses frais. Car même l’idée de remettre la partie le lundi a été rejetée et notamment par Honda.
La journée du samedi sous la pluie a été celle du chaos à Silverstone dont les travaux sur le revêtement pour arranger l’état la piste se sont révélés être un désastre. Près de 6 millions d’euros ont ainsi été dépensés pour rien. Pire, les pilotes sont mis en danger. On l’a lors de la fin de la FP4, avec une hécatombe dans un virage 7 impossible à négocier par des pilotes qui sont tombés à la chaîne. Hélas, l’un d’eux, Tito Rabat a été évacué des lieux avec une triple fracture de la jambe droite…
Appelé au débotté par KTM en raison d’un état encore trop fragile de son pilote titulaire Pol Espargaro, le Français Loris Baz tien son rang à Silverstone. Sur une RC16 qu’il ne connaissait pas avant d’en rendre le guidon vendredi, il fait une prestation si honorable qu’à la faveur de la pluie lors des qualifications, il a bien manqué réaliser un exploit. Il s’élancera finalement dix-huitième pour un Grand Prix de Grande Bretagne en proie à une polémique au sujet de la qualité de son revêtement.