Il y a rencontré par trois fois le succès dans la catégorie reine et pourtant ce n'est pas un de ses tracés préférés. Néanmoins, il faudra y briller ce week-end, sur un Sachsenring qui lui a apporté la seconde place l'an passé, à l'issue d'une course disputée sous la pluie.
Ce n'est certes pas ça qui va ébranler le milieu mais c'est un nouveau signe des temps. Non, l'écurie Francisco Hernando ne sera pas la seule à avoir mis la clé sous la porte avant la fin de la saison des Grands Prix et tout juste avant le rendez-vous du Sachsenring.
Dani Pedrosa sera de retour ce week-end sur un tracé où, l'an dernier, il a ouvert une douloureuse série noire faite de chutes et de blessures à répétition dont il sort à peine, et de la plus belle manière, puisqu'il a de nouveau alimenter son compteur de victoires lors du dernier rendez-vous de l'élite à Laguna Seca.
Il ne sera évidemment pas totalement remis de son impressionnante cabriole de Laguna Seca, circuit où il a quand terminé troisième avec un pied salement amoché et une épaule en vrac, à deux secondes seulement du vainqueur, mais on peut compter sur lui pour tenir son rang.
Le Suisse natif de Linden dans le Canton de Berne va pouvoir respirer. Sur la sellette après que son investisseur titre Caffe Latte soit entré dans une profonde réflexion sur la suite de son aventure dans un monde des Grands Prix somme toute assez éloigné de la production laitière, le voilà remis en selle depuis que l'enseigne a semble-t-il finalement décidé de continuer à se faire traire, et donc de poursuivre avec son compatriote dans la prochaine aventure Moto2.
Pendant que le Moto GP s'interroge sur sa prochaine physionomie au fur et à mesure que ses écuries se réduisent comme peau de chagrin, le GP125 n'échappe pas à la réflexion globale de réduction des coûts qui a motivé l'arrivée d'un Moto2 à moteur et pneus uniques, en attendant le monopole d'un pétrolier qui devra mettre son précieux liquide dans ces machines qui n'auront plus comme seule liberté d'expression, le châssis.
Après le retrait brutal du Groupe Francisco Hernando et de sa Ducati affectée à Sete Gibernau, voici Carmelo Ezpeleta mis dans une situation contre laquelle il avait pourtant lutté de toutes ses forces cet hiver lorsque Kawasaki avait décidé de quitter le Moto GP.
La nouvelle du retrait du Moto GP d'un groupe Francisco Hernando touché de plein fouet par la crise économique laisse Sete Gibernau sur le carreau. Ce dernier a fait part de sa réaction après avoir pris connaissance d'une nouvelle qu'il a découvert de manière brutale, du moins si l'on en juge par sa réaction: « Je suis le plus surpris par cette décision » a ainsi déclaré « c'était ».
On aurait pu penser que la saison actuelle de Moto GP de Sete Gibernau se terminerait avant son terme par jet de l'éponge d'un pilote qui avait compris qu'il ne retrouverait jamais sa vélocité d'antan tandis que ses problèmes de santé liés à une clavicule décidément fragile comme du verre ne pouvaient que le persuader un peu plus que son temps était passé.
Il est maintenant acquis que Jorge Lorenzo a sur la table deux propositions concrètes pour poursuivre sa brillante carrière en Moto GP: soit renouveler avec Yamaha et évoluer sur la meilleure moto du moment avec, pour challenge, de devenir calife à la place d'un calife en place pour au moins encore deux saisons, soit se remplir un peu plus les poches en s'en allant servir un blason ailé qu'il redorerait, tout comme son illustre ainé et équipier l'a fait pour les trois diapasons.
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