Il avait accueilli le Grand Prix moto de Grande Bretagne de 1977 à 1986 avant de passer le témoin à son compatriote de Donington, en charge du rendez vous Outre Manche de l'élite de la vitesse sur deux roues depuis à présent plus de deux décennies.
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La Fédération Internationale de Motocyclisme semble s'être décidée à jouer de nouveau un rôle majeur dans les disciplines sportives de la moto, et ce après avoir ces dernières années déléguées la plupart de ses prérogatives qui à FG'Sport passé sous la coupe d'Infront pour mondial Superbike, qui à la Dorna pour le Moto GP.
La grande messe des constructeurs au Pays du Soleil Levant qui devait être l'aube d'une nouvelle ère, celle de la réduction des coûts dans un contexte économique marquant le crépuscule de l'opulence, n'a guère brillé par sa transparence.
Kawasaki a donc officiellement avalisé l'insistante rumeur en vogue depuis le 30 décembre qui voulait que le constructeur d'Akashi mette fin à son implication en Moto GP. Mais ce message n'a pas pour autant terminé la saga des Ninja en Grand Prix.
La réduction des coûts en Moto GP est devenue la grande affaire depuis que l'environnement économique s'est soudainement assombri, poussant même Kawasaki vers la sortie. Une décision qui a motivé l'organisation au Japon d'une réunion entre tous les constructeurs pour phosphorer en urgence sur une démarche déflationniste des budgets.
C'est bientôt le retour en Europe pour le Champion du Monde 2007 Casey Stoner. Une période qui correspond à la représentation médiatique traditionnellement organisée dans la station de ski de Madonna di Campiglio, qui s'empourpre sérieusement pour l'occasion, puisqu'elle reçoit, aussi, les gens de Ferrari.
Il a essayé, en vain, de le faire avec Suzuki en compagnie de Kevin Schwantz. Voilà qu'il remet en place son plan avec Yamaha avec son manager Doug Gonda. Ben Spies est déterminé, c'est en Moto GP qu'il veut aller.
Carmelo Ezpeleta a donc fait valoir ses droits en rappelant à Kawasaki son contrat signé avec la Dorna. Un contrat qui stipule une obligation de rester dans le Moto GP jusqu'en 2011. Une contrainte que les verts d'Akashi ont semble-t-il oublié en décidant de quitter les lieux sans sommation.
Dès le 30 décembre la nouvelle s'était répandue sans jamais avoir été depuis démentie par les principaux intéressés. Un silence lourd de signification de la part d'un constructeur d'Akashi qui semble être passé maître dans l'art de se prendre les pieds dans le tapis, tant au niveau de la gestion sportive et politique que dans le domaine de la communication.
La réunion d'urgence organisée au Japon entre les constructeurs au sujet de l'avenir du Moto GP, et motivée par la décision prise en interne, par un des leurs, en l'occurrence Kawasaki, de se retirer de la catégorie reine, a livré quelques pistes utiles à une rationalisation des budgets, démarche salutaire en cette période de crise.