Randy De Puniet a dû serrer les dents pour accomplir, hier, les tests programmés à Misano après un Grand Prix de San Marin qu'il a conclu prématurément par une violente chute. Certes, le Français s'en est relevé mais une douleur persistante au bras droit s'est aussitôt installée chez le pilote LCR qui devra se faire examiner avant de partir pour Indianapolis.
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Lorsque la Dorna a décidé, après avoir consulté l'ensemble des constructeurs impliqués dans les différentes disciplines de son paddock, d'abandonner la 250cc deux temps au profit d'une catégorie quatre cylindres en ligne quatre temps, tout le monde s'accordait à penser que l'échéance proposée pour recevoir les candidatures à cette nouvelle formule prévue pour 2011 n'allait être qu'un plébiscite enterrant définitivement le quart de litre.
Et symboliquement, la célébration de cette nouvelle union s'est faite dans la liesse puisque à l'issue de ce premier jour des tests programmés à Misano après le Grand Prix de San Marin, Dani Pedrosa a terminé en tête de la feuille des temps.
Cela faisait quatre mois, soit depuis le Grand Prix de France qu'on ne l'avait pas vu sur un podium du Moto GP. Jorge Lorenzo s'est refait une santé à Misano, dans tous les sens du terme, soit tant sportive que morale ou physique. Second du Grand Prix de San Marin, voilà le résultat qu'il lui fallait pour se remettre définitivement en selle.
. . . Et il n'est pas le seul. En effet, lors des essais qualificatif du dernier grand-prix de San-Marin, remporté par le Doctor, les 4 pilotes Yamaha (Valentino Rossi, Jorge Lorenzo, James Toseland et Colin Edwards) ont effectué des essais de départ après le drapeau à damiers à la fin de la séance d'essais qualificatifs.
Si,après la spectaculaire nouvelle du passage immédiat de Dani Pedrosa de Michelin à Bridgestone diffusée après le Grand Prix de San Marin, le pilote du HRC a remercié Honda et le manufacturier éconduit de leur compréhension face à ce qu'il a présenté comme une doléance personnelle, le sponsor titre du HRC, Repsol a apporté aujourd'hui une autre version de l'histoire, pour mieux s'attribuer la paternité de la démarche.
Si du côté de Ducati les mines se sont allongées à peine le premier tiers de l'épreuve franchi, les troupes de Lucio Cecchinello n'ont, elles, même pas eu l'occasion de savourer le premier tour avant de commencer à ranger les outils.
Si Rossi pense que c'est la pression qui l'a poussé à bout tandis que Livio Suppo argue de sa blessure au poignet pour expliquer sa chute, Casey Stoner, lui penche plutôt du côté de ses pneus qui ne lui auraient pas permis de s'exprimer comme il l'aurait voulu. Gageons que la vérité réside dans la somme de tous ces arguments.
Pour Livio Suppo, l'issue dramatique pour ses troupes de ce Grand Prix de San Marin remporté par Rossi est à rechercher dans la blessure dont souffrait son poulain Casey Stoner.
Troisième victoire de rang pour un Valentino Rossi qui a pris un malin plaisir à être le grain de sable qui vient à chaque moment crucial d'un Grand Prix, enrayer la belle mécanique Stoner.