Au lendemain du Grand Prix de France, le tracé du Bugatti accueille pour deux jours certaines écuries du Moto GP désireuses de poursuivre leurs travaux de développement en vue du prochain rendez vous de la saison, le 1er Juin, au Mugello.
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C'est donc avec un pass-paddock que je suis allé au Grand-Prix de France. Comment ne pas vous faire partager ce que l'on peut y voir. On doit en permanence faire « biper » notre pass un peu partout, quelques fois deux fois en quinze mètres. Un fois rentré il n'y a pas grand monde mis à part le va-et-vient du personnel des équipes.
Vous avez tous du apercevoir les pilotes du championnat du monde de MotoGP à la TV sans trop de difficulté. Nous savons tous d'ailleurs que Vermeulen porte fréquement un bob alors que Rossi a une boucle d'oreille. Et bien je vous assure qu'en réalité ces pilotes ne sont pas facilement visible.
Le tracé du Bugatti va décidément comme un gant à Chris Vermeulen. Un poil en difficulté depuis l'entame de la saison, il s'est totalement refait dans une Sarthe où il avait conquis sa première et seule victoire à ce jour l'an passé, en accomplissant un week end solide pour finir à une bonne cinquième place.
Si Kawasaki n'a pas touché le fond lors de ce Grand Prix de France au Mans, les verts sont néanmoins pour le moins déçus de ne ramener que les deux points d'une quatorzième place récoltée par un West qui a dû se battre avec une moto déréglée. Car cette fois, c'est bien le team qui est en cause dans la pâle prestation de son Australien.
A Valence il s'était fait des relations passionnées avec Capirossi et Vermeulen qui ne s'étaient pas cachés de souligner qu'ils avaient assez peu goûté au style de pilotage du double Champion du Monde de Superbike, qui fait cette année ses débuts en Moto GP avec Tech'3.
Sylvain Guintoli aurait bien voulu se donner en spectacle devant son public, mais une fois de plus son matériel l'a obligé à rester dans le rang. Et au regard de ses bonnes intentions affichées avant l'entame du meeting, il ne fait pas de doute que d'avoir été ainsi contraint de jouer l'anonyme sur ses terres doit être comme une brûlante blessure qui aura du mal à se refermer.
Après que Mike ait fait résonner la Marseillaise et levé tout un public ainsi ravi de communier avec un de ses pilotes compatriotes, on attendait le feu d'artifice Randy, mis de pied en cap de cette couleur tricolore à même, dans la Sarthe, de fédérer toutes les bonnes volontés.
Seconde victoire consécutive, son livre des records rouvert et la prise de commandement du championnat, c'est pratiquement jeu set et match dans la Sarthe pour un Valentino Rossi retrouvé. D'ailleurs, après la course, il était intarissable : « C'était une course exceptionnelle.
L'Iron Man de chez Yamaha a encore frappé. Cinquième sur la grille, Jorge Lorenzo est un humble douzième lors du premier tiers de la course, avant qu'il ne se lâche et mette en branle la machine infernale. Celle qui broie un à un ses adversaires.